Le site du e-consultant - Th�orie et pratique de la survie en entreprise

 

lundi 27 novembre 2006

Comment trouver un contact insider dans une bo�te

T'as bien pig� que pour te trouver un job dans la meilleure bo�te de ton bled, t'avais besoin d'info fra�ches et s�res sur pas mal de points. La bo�te rentre t-elle de la tune au taquet ou pisse t-elle par tous les trous ? Qui sont les pontes et les wouiners locaux susceptibles de te faire une propal d'embauche ? Quels sont les niveaux de caillasse que tu peux esp�rer toucher pour te gratter la nouille en r�union avec tes coll�gues ? Etc. etc.

Dans un pr�c�dent post, je vous expliquais que le meilleur moyen pour p�cho ce type de renseignements, c'est encore de se faire un pote direct dans la case. Un insider quoi. Un type de l'int�rieur. Une sorte de 6eme colonne � lui tout seul, bien dress� par ta pomme � te cracher tout ce qu'il y a cracher. Et m�me que je vous avais refil� quelques strat�gies chanm�s pour y arriver.

H� bien, mon coco, sache qu'il y a maintenant un outil top killerap qui te permet de trouver directos le gus en question sans te casser le cul. Ce truc �a s'appelle Whototalkto.com et moi je l'ai d�couvert chez Business Garden

En gros, tu t'inscris et �a te refile le nom de gars ou de la pouf' que tu peux aller sucer pour qu'il ou elle te refourgue toute l'info dont t'as besoin pour manager une entr�e � la captain' Fracasse dans la soci�t� cible. Trop easy non ?

Putain, comment je te simplifie la vie, j'en reviens pas. C'est inbeulib�beule.

Ok, ca existe pas en Fran�ais et y a pas grand chose dans la base question FrankreichLand mais qu'est ce qui vous emp�che de monter le m�me bin's ? Hein les gougnaffiers du Web 2.0, ils sont o� l� maintenant ?

dimanche 19 novembre 2006

La femme de Jean-Claude travaille comme assistante de direction

Elle tape des m�mos :


mardi 14 novembre 2006

Ce post vaut 30 dollars gr�ce � Review me

Disclosure : sponsored post de ta reum
(PUBLIREDACTIONNEL DE TA MAMAN pay� 30 dollars par Review Me pour dire ce que j’en pense de leur bazar. Attention ce post n’est pas objectif du tout, c’est une grosse pub d�guis�e, oulala c’est vilain.)

La plupart des blogmen se posent r�guli�rement la question de savoir comment faire du fric avec leur blog. C’est vrai, �a leur prend un temps ouf ce bordel et �a serait pas si �a crachait du bl� au taquet. C’est un vrai sujet et on reviendra l�-dessus quand nous aborderons la partie financi�re du plan de d�veloppement personnel auquel vous avez souscrit en lisant ce blog (en ce moment pour ceux qui dorment, on en est � la recherche d’emploi).

Pour l’instant, je voudrais juste vous faire la pub causer de review me, un nouveau service qui permet aux bloggeurs de fourguer leur espace � des annonceurs de vous filer du bl� pour torcher un billet dans votre blog exprimant votre avis sur un produit, un service, bref un truc que fait une entreprise donn�e.

Mais comme j’ai pas envie de me casser le cul (pour 30 dollars), je vais vous renvoyer directos chez Presse-Citron qui t’explique le service en d�tails et te pose direct les bonnes questions sur le sujet. Je vais te renvoyer aussi chez le rocambolesque Brad-Pitt Deuchfahl pour que tu te poiles un peu sur un excellent d�tournement du concept.

Ceci fait, maintenant que t’as toutes les donn�es en main, on peut causer un peu pognon et mod�le �conomique.

Cot� bloggueur :

  • Est-ce que t’en connais beaucoup de gens qui sont pr�ts � �crire un article un peu chiad� (parce que si tu ponds une merde, il est clair que l’annonceur te reconduira pas de sit�t) pour 30 ou 50 dollars?
  • Ok, c’est vrai que si t’as un trafic de dinguo, tu peux toucher jusqu’� 500 dollars. Mais bon en g�n�ral, les gus qui ont ce genre de trafic, ont des ratios pognon / temps pass� beaucoup plus int�ressants. M�https://ref="https://www.loiclemeur.com/france/" title="Hello, je te fais de la pub gratos !">Loic ne toucherait que 50 dollars du post ! Sans en savoir que dalle, je suppose tout de m�me qu’il a vendu son derhttps:// href="https://www.loiclemeur.com/france/2006/10/publicit_1.html" title="Tr�s bon article d'ailleurs">publi-r�dactionnel un peu plus cher que �a. Enfin, j’esp�re pour lui.
  • Donc disons que �a va �tre int�ressant surtout pour tout un tas d’�tudiants et de pigistes qui ont du mal � boucler les fins de mois. Autant dire que leur objectivit� vis-�-vis du lecteur risque d’�tre assez entach�e par leur besoin d’argent (je me r�p�te mais soyons clair : si tu chies sur le produit dont tu parles, tu vas pouvoir courir longtemps pour continuer ton bizness de reviewer, donc t’as plut�t int�r�t � passer la brosse � reluire)
  • Je ne parle m�me pas de tous les aspects fiscaux et juridiques li� � cet argent de poche, notamment en France. T’es pas pr�t d’en faire un bizness rentable, moi je te le dis.

Cot� annonceur :

  • Est-ce que t’en connais beaucoup de boites qui sont pr�tes � raquer le double (ben ouais, review me se prend 50% de com ‘ au passage) pour que leur produit soit mis en avant devant trois p�quins et demi ?
  • Soyons clairs, les lecteurs zapperont ces publi-redacs tout comme ils zappent les pubs � la t�v�. Donc autant te dire que le nombre de lectures r�elles ne correspondra pas au nombre habituels de visiteurs du blog. Ceci dit pour les gros blogs, on peut arriver � des co�ts contacts int�ressants mais franchement, en payant correctehttps:// href="https://www.heaven.fr/" title="Encore de la pub gratos. D�cidemment !!">une bonne agence de buzz marketing, t’auras un bien meilleur rendement.

Je sais bien que je suis en train de cracher sur tous les concepts de crowd-sourcing et de participation li�s au web 2.0, des ketrus auquel je crois, mais l� tu vois, j’avais envie de voir si je toucherais quand m�me ma tune en zigouillant le concept � la racine. Ca s’appelle de la critique constructive et voil�.

Voil� je viens de gagner 30 dollars. Trop cool. Je vais pouvoir m’acheter une boite de bonbecs.

lundi 13 novembre 2006

Comment �tre s�r de d�crocher un entretien d�embauche sans se p�ter le cul

Gr�ce � mon billet pr�c�dent, tu as cibl� au moins 3 boites, o� tu voudrais bosser. Des boites cools, qui paient, avec plein d’avantages chanm�s, et o� tu vas pouvoir faire exploser ta carri�re de wouiner en moins de temps qu’il te faut pour �jaculer dans la bouche de ta prof de tennis.

L’�tape suivante dans la recherche d’un job que m�me le roi du Maroc il �changerait sa place avec toi, c’est de p�cho un putain d’entretien d’embauche dans chacune de ces boites. Ouais, taux de r�ussite = 100%. Le plus auch’ est � venir, donc tu peux pas te planter maintenant.

Happy face, le e-consultant te livre une strat�gie imparable pour �tre s�r de d�crocher un entretien direct et sans te prendre le chou-fleur en b�chamel.

Oublie tout de suite, l’id�e de balourder un cv et/ou une lettre de motivation. C’est une perte de temps pure et simple. Que la bo�te recrute des grouillots, des killers ou des pingouins, il est bien connu que personne ne lit les CV (enfin presque, nous verrons qui apr�s) et que s’il y a des offres visibles pour des emplois dispos, tu seras noy� dans la masse de toute fa�on.

Oublie aussi le service RH, et leurs processus de recrutement � rallonge avec des tests psychomoteurs pour mongoliens et des interviews sur la vie sexuelle des hannetons que t’avais quand t’�tais un chiard. A part si l’entreprise recrute exclusivement des psychopathes, il est bien connu que personne ne les �coute. Les gens qui d�cident vraiment qui va � quel poste, ce sont les managers. Les keums de RH, ce sont les gens qui lisent les CV. Tu captes donc leur pertinence.

Ceci �tant dit, tu comprends bien qu’il te faut maintenant toper un entretien avec un manager. Celui qui voudra de toi dans son service. C’est l� que tu as besoin de l’organigramme que tu as r�cup’ � l’�tape pr�c�dente pour savoir qui tu dois appeler pour quel poste.

Comme a priori tu as 3 bo�tes, je vais te livrer 3 approches diff�rentes, comme �a tu pourras en essayer une sur chaque et me dire celle que tu pr�f�res.

1. L’incruste

La meilleure technique pour d�crocher un entretien est de se convoquer soi-m�me.

Plusieurs options sont possibles :

  • Tu te pointes tranquille chez ton pigeon en disant que vous avez rencard. Evidemment, il ne te retrouvera pas dans son agenda, et son assistante, cette pouf, est en RTT comme par hasard. Mais tu as tout les docs faisant foi : ton agenda avec la date, son nom et l’heure soulign�e en rouge. Mais aussi une fausse lettre de convocation avec le logo de l’entreprise et tout le toutim. S’il rechigne, tu peux lui sugg�rer que puisque t’es l�, �a serait con de pas en profiter pour taper le bout de gras au moins 10 min (qui en deviendront 30, puis une heure et demie tellement tu as une personnalit� de ouf avec un charisme � faire passer Gandhi pour un l�preux en slip kangourou).
  • Plus sioux, tu viens inscrire le rendez-vous toi-m�me une nuit, ou bien tu t’enfiles sa secr�taire, cette pouf, avec gav� de vaseline pour qu’elle le fasse pour toi.
  • Tu peux aussi lui balancer un faux mail de reply o� tu confirmes un RDV bidon qu’il t’aurais fix� (le texte du mail originel �tant un pur produit de ta composition). Confus, il osera pas avouer qu’il t’a pas envoy� de mail, �a fait bo�te mal g�r�e, mauvais manager et surtout il voudrait pas que tu tapes ton scandale en rebalan�ant �a sur tout l’interwoueb.

2. Le messie

L�, l’id�e c’est que l’entretien vienne � toi tout seul, sans te biler, juste parce que t’es attendu comme le messie. Tout doit travailler � ce qu’une mega rumeur dans la bo�te dise que t’es le type (ou la meuf) du moment � recruter. Le collaborateur parfait, le wouiner � la mode, le chevalier blanc du bizness, bref le vrai suceur de boules int�gral.

Pour faire monter la sauce, utilise tous les artifices que tu peux imaginer :

  • Si t’as des connaissances dans la bo�te, qu’ils propagent ton nom � la kafet’
  • Fais toi passer une personne du cabinet conseil en recrutement officiel de l’entreprise et envoie la tchatche sur un type g�nial avec un CV bal�ze comme un dinosaure, qui est en recherche actuellement et qu’il ne faut absolument pas laisser passer ou sinon vaudrait mieux se couper direct le pied.
  • Comme tu as tout l’organigramme, il faut servir ton baratin � tous les niveaux. Donc envoie des faux mails et passe de faux coup de fils (en changeant ta voix) pour que ton nom soit le premier truc auquel les gens pensent en arrivant au bural.
  • Va coincer une coupure d’article des Echos o� ils parlent de toi (me dis pas que t’as pas Photoshop chez toi) dans les papelards qui tra�nent aux chiottes ou sur le tableau d’affichage g�n�ral.

Quand la mayonnaise a bien pris, il te reste plus qu’� lancer une autre rumeur qui dit que le concurrent principal est sur le point de te recruter. Apr�s, t’as plus qu’� te brancher le r�pondeur de ton t�l�phone, et aller te faire un tennis pendant qu’ils te le bourrent jusqu’� la gueule.

3. le hasard

Cogne ta cible, le manager qui doit te recruter, � la sortie d’un bar � putes ou d’un cin� porno et arr�te-toi pour t’excuser. D�visage-le 10 secondes comme s’il �tait un Klingon infiltr� et demande lui cash s’il serait pas Monsieur Machin, le responsable du service Bidule. L�, avant qu’il confirme, tu enquilles sur tout le bien que t’as entendu sur sa pomme, comme quoi on arr�te pas de te bassiner avec ses talents de leader, ses comp�tences en bizness qui crache du pognon au karcher, et comme quoi vraiment il est un super mini-boss (ou mega-boss selon son niveau hi�rarchique) et surtout le chef id�al. Avant qu’il ait pu d�bander, tu lui ass�nes le coup de gr�ce, t’as d�j� rencontr� Bernard et Jean-Couille sur des salons (deux top managers super plus haut que lui et que t’appelles tranquille par leur pr�nom) et ils t’ont soul� avec tout le cirage qui lui ont pass� et que vraiment vu le potentiel qu’ils ont rep�r� chez wat, et vu son talent de manager de people, il serait le keum id�al pour te faire entrer et progresser dans la turne. Bref, �a le ferait que vous vous rencontriez non ?

Tu peux aussi l’attaquer directement au bigo avec un pipeau du m�me style, mais c’est plus acrobatique.

Voil�, avec �a t’es blind� pour p�cho un entretien d’embauche o� tu veux quand tu veux.

Pour ceux qui pr�f�rent la m�thode � papa, et parce que je suis vraiment trop une bonne poire, on verra bient�t comment faire un cv qui d�chire et une lettre de motivation � se tanner le cul � la rape � fromage. J’en vois pas l’int�r�t puisque, si vous �tes pas trop glandu, vous avez d�j� un entretien mais disons que bon, si �a peut vous faire plaisir hein.

mardi 7 novembre 2006

Comment trouver un job qui pue pas du bec (2)

Allez, l’heure est venue de reprendre notre petit dossier de recherche du job parfait. Ca fait bient�t un mois que certains d’entre vous hal�tent comme des teckels en chaleur pour avoir la suite et j’en ras la casquette d’essuyer les traces de mouille qui trainent dans les commentaires, donc ok c’est bon, je m’y colle.

So, open your eyes boys and girls and read carreufoulie car voici le step 2 de la m�thodo econsultantpointcom pour se trouver la keuplan id�ale question turbin.

Vous avez tous capt� dans mon pr�c�dent post sur le sujet, qu’est ce que c’�tait un putain de job qui pue pas du bec. Relisez-le un peu ce tas de foutaises quand m�me pour bien vous mettre tout �a en t�te avant d’enquiller avec la suite des op�rations.

Ok c’est fait ? On peut donc passer au process de ciblage. La question c’est : comment identifier les bo�tes qui r�pondent � ces crit�res ? Comment d�gotter les perles rares du monde corporate, les best turnes, les burals chanm�s o� il faut �tre ? Comment faire pour trouver parmi la masse de bo�tes pourries jusqu’au hall d’accueil les bonnes cr�ches confortables o� tu pourras te la couler douce en t’en fourrant plein les poches ? Je te le donne en mille : il faut agir scien-ti-fi-que-ment. Donc on part du g�n�ral et on va vers le particulier comme un bon gros bourrin.

Merci donc respecter l’ordre de la d�marche, y aura pas de session de rattrapage :

1. Choppe un annuaire d’entreprises ou site interweb bien gaul� qui te r�f�rence toutes les boites du monde et de l’univers. Ca se chourre easy dans une biblioth�que municipale ou dans un centre de docu d’aide � la recherche d’emplois.

2. S�lectionne les soci�t�s de ton bled et fais un premier tri grossier en �jectant tout ce qui ressemble de pr�s ou de loin � une boite � deux balles pour ne garder que le gratin de la bo�te qui tue et qui fait du cash � te faire se toucher les actionnaires. Si doute, n’h�sites pas � aller checker les sites ou � t�l�phoner pour demander combien y a d’employ�s dans la boutique.

3. Ensuite, tu prends une carte de ta ville et alentours et tu te traces un cercle rond comme le cul de ta reum et qui correspond grosso merdo � 10 min de trajet. Int�gre tous les moyens de transport dispo et toutes les combinaisons de moyens de d�placement : � yieps, en caisse, av� le bus, dans le trom�, sur tram, � la p�dale, � cheval, � dos de canard, en patinette de yuppie, en roller de djeun’s, en luge � huile, en renard des sables, en loutre albinos, ou encore en rampant compl�tement torch� au sak� (parce que ce cas arrivera, fais moi confiance).

4. Localise toutes les entreprises retenues sur la carte et d�gage toutes celles qui sont hors du cercle magique des 10 minutes.

5. Rep�re alors les quartiers sympas de ta ville, et vire toutes les boites qui ne sont pas � moins de 5 min � yiep de ces coins ch�brans o� tu pourras te dorer la pils l’�t� et aller te goinfrer de puddings au choc’ l’hiver.

6. Normalement � ce stade, il doit te rester autour une dizaine de boites. S’il y en a moins, �largis un peu ta zone, s’il y en a plus, sois plus restrictif. Ok, t’aurais pu t’en douter, mais je te le dis parce que des fois tu surfes ici en faisant autre chose, du type finir ton boulot de la matin�e (ce qui est lamentable entre nous et entre parenth�ses), et tu zappes des bouts importants.

7. Apr�s, tu te d�gottes les r�sultats financiers de chacune de tes bo�tes cibles et tu passes au moins une bonne journ�e par turne � �plucher les comptes. H� ouais, il vaut mieux savoir o� tu fous les pieds. Ca serait con de se faire vider au bout de 3 mois parce que l’entreprise qui t’as recrut� balance la caillasse par le trou des chiottes, ou encore est endett�e � se couper les couilles au presse-pur�e aupr�s de la mafia mexicaine.

8. Idem, cherche toute l’info que tu peux sur la strat�gie et la sant� de tes diff�rentes cibles. C’est un peu de boulot, mais bon tu veux pas aller te faire frire la cacahu�te dans un truc qui prend l’eau par le calbut.

9. Ensuite, il te reste � valider 2-3 autres crit�res (cf post pr�c�dent) :

  • ton patron est un bon con : on verra �a a l’entretien, mais te bile pas en g�n�ral c’est quand m�me souvent le cas (un sondage r�cent prouvait que 97% des managers �taient quand m�mes tr�s cons, surtout en r�union)
  • le salaire : tu cibles que des bonnes bo�tes qui tournent, ils devraient pouvoir te faire palper du flouze correctement.
  • La cantoche : l’autre midi j’ai �t� bouff� chez ta femme pendant que t’�tais en entretien. Je peux te dire, t’as aucun risque de trouver pire question graille d�gueu. Par contre, pour trouver des fellations de c'te qualit�, ca va �tre plus chaud.
  • Le rythme de travail : �a c’est la grande inconnue. Mais bon, en g�n�ral dans une bo�te qui brasse, il y a toujours des planques � trouver.

Toutefois, il vaut mieux v�rifier tout �a aupr�s d’un insider, d'un gars ou d'une belette qui travaille d�j� dans la place et qui pourra te renseigner franco. C’est la phase deux du processus d’identification.

Alors comment se faire un ou deux poteaux vite fait dans la boutique pour avoir de l’info de qualit� ?

Voici quelques id�es � l'arrache (je fais pas tout te faire non plus, t'es vraiment un assist� !) :

  • Checker quelques noms de types dans des banques de CV, et les appeler en se la jouant style chasseur de tronches. C’est guedin ce que les gens ont envie de l�cher sur leur bo�te quand ils sont convenablement chauff�s par un peu de baratin et de perspectives de grosse tunasses. Noie les questions qui t’int�ressent vraiment dans une masse de bullshit type entretien de recrutement et �a passera comme de la mousse de saumon sur un bon ch�blis.
  • Te faire passer pour une blonde � gros nibards sur un site de rencontres/ un site communaut�-people/un site de social-buro-ingeniering (type viaduk ou linked'zin) et aller gu�dra les binoclars du service info qui passent leur temps � mater s’ils ont de nouveaux contacts dans leur liste de teupos virtuels. Contre quelques promesses bien l�ch�es, ils te bazarderont les cl�s de la base de donn�es RH.
  • D�barquer avec tes potes des 4000 et t'en kidnapper un ou deux des collaborateurs pour les faire cracher � coup de bouteilles de coke dans les nouges.
  • Carr�ment te pointer comme un bon glandu. Tu d�boules guisd� en touriste type client de passage et tu fais comme si tu reconnaissais quelqu’un.. apr�s tu lui paies un caf� et tu lui prends la grappe pendant 2 heures jusqu'� que t'aies toute l'info. Si jamais il �met le moindre doute, tu lui baratines que tu fais une enqu�te de s�curit� sur un d�tournement de fonds. L'avantage de cette approche, c'est que tu peux aussi aller feub � la cantine quand t'as lessiv� ton pote.

Quelle que soit ta strat', ton objectif c'est de ressortir de l� avec un organigramme hi�rarchique complet et les grilles de salaire par m�tier. Tu as aussi �videmment v�rifi� qu’il y a suffisament de managers cons comme la lune (et tu as leurs noms), et qu’au moins 70% des gens ne branlent rien malgr� leur air agit� de pantins hyst�riques.

Pas facile facile, on est d’accord, mais mon pote, ou tu cibles le job parfait et faut remuer un peu, ou tu retournes fissa � l’ANPE et tu vas voir ce qu’ils peuvent bien te proposer (mmmm...tu aimes �a le t�l�marketing hein ?)

A la fin de ce processus, il devrait id�alement te rester 3 bo�tes. Si c’est plus, tant mieux : tu auras le droit de te vautrer � un entretien ou deux. Si c’est moins : va pas falloir te louper.

Next step : nous verrons comment obtenir � coup s�r un entretien dans chacune de tes boites cibles. Ouaip.

vendredi 3 novembre 2006

Les aventures de Jean-Claude (suite)


vendredi 27 octobre 2006

Les aventures de Jean-Claude � l'imprimante

Trouv� sur l'excellent Let's Jam. Apr�s �a moi j'ai rien � ajouter.


Apr�s, il a aussi fait �a Jean-Claude :


Je me demande s'il serait pas temps de r�duire un peu la dose de kawa.

jeudi 26 octobre 2006

Des hommes et des femmes dans un bureau

Tout le monde le sait, la nature est bien faite. Tu peux lui faire confiance, elle sait ce qu'elle fout. C'est un peu comme Jack, si tu veux. Le monde s'�croule comme une vieille merde, mais Jack il garde la t�te froide comme s'il l'avait coinc� dans un bac � gla�ons et il fonce direk vers son objectif. Ben, la nature c'est pareil.

Alors si elle a fait qu'il y ait des hommes et qu'il y ait des femmes, c'est bien pour qu'ils niquent ensemble et qu'ils reproduisent leur esp�ce � l'infini. C'est son but � elle, la reproduction des esp�ces. Et chaque fois que la nature, elle s'arrange pour qu'un homme et une femme soient � moins d'un m�tre cinquante, c'est qu'elle les pousse vers la reproduction. J'te jure. Elle est pas con la nature.

Alors, qu'est ce qu'ils foutent au bureau les hommes et les femmes ? L�, � TRAVAILLER ? Au lieu de zeubi � mort, comme la nature elle l'a pr�vu dans ses plans ? Et pourquoi les bo�tes ne sont pas de gigantesques centres � partouze aussi ? Hein ? O� est-ce qu'elle a d�conn� la nature ?

C'est vrai que y a certains s�minaires qui sont un peu limites et que des fois quand on reste � fignoler sa reco sur un site de boules le soir on entend le cri de la chatte huante dans la salle de r�u, mais bon, y a pas de quoi s'enfiler un gode dans l'oreille.

Ne serait-ce pas parce qu'une autre force plus bal�ze que la nature est en train de s�vir et emp�che les hommes et les femmes de jouer � trililou dans l'univers feutr� du corporate ? Une force qui s'appelerait "l'entreprise". Une force dont le but, c'est l'accumulation de tunasse. Et c'est vrai que quand on baise on fait pas faire de bl� pour la bo�te.

Maintenant, les deux forces antagonistes sont engag�es dans un combat de rotweillers schizo�des et nourris � la colombienne, et tout ce qui peut toucher de pr�s ou de loin aux rapports hommes/femmes dans l'entreprise ressemble souvent � une sitcom touche-pipi ou � un bouquin https://ref="https://www.pravda.ru/culture/literature/forliterature/19-04-2006/82117-Houellebecq-0" title="Il a m�me plus de quoi s'acheter un t-shirt le pauv'">Wouellebecque.

On arrive ainsi aux paradoxes suivants :

- un concours permanent entre certaines feumeus qui pensent qu'il faut �tre sexy au bural (et qui rivalisent de pouffe-attitude pour allumer les mecs) mais qui pensent aussi que la baise c'est juste la conclusion fadasse d'une op�ration de teasing mal g�r�e. Le genre de truc qui oblige des types biens � s'essuyer avec leur cravate apr�s une r�union o� la commerciale assurait la prez avec le pointeur laser dans son string.


- des types qui pensent que toute fille qui imprime un doc en couleurs est une vraie chaudasse en chasse.

- un putain de fantasme r�current sur le ou la stagiaire, qui est jeune, frais, influen�able et qui sent bon la relation short-term pas prise de t�te. Pas besoin de le/la larguer, il repart finir ses �tudes � Besan�on. Et lui ou elle qui doit faire monter le d�sir pour transformer en CDD.

- Des patrons qui assument leur gros leadership en montrant leur teub � leurs clients le jour de la f�te de l'entreprise Tout cela parce que Monique, leur assistante historique se fait vieille et s'est rap� les l�vres � trop l�cher des timbres

- Des heures pass�es sur la messagerie interne ou sur les mails dans des �changes scabreux � te faire clamser un pape et en d�pit de toute logique de productivit� pour essayer de se brancher le super canon du huiti�me. Parce que l'aborder � la cantine, c'est risquer LE rateau � foutre dans le bilan annuel et trois mois de chambrage de la part de Richard, le rigolo de service.

- Des couples qui taffent ensemble dans la m�me bo�te, les m�mes locaux, et parfois le m�me bural mais qui font semblant de se d�tester en bons coll�gues, juste pour ne pas se faire vider. Parce que la bo�te r�prouve la promiscuit� et les attouchements qui salissent.

- Des keums qui pensent que leur nouveau nokia fait vibrer en symphonique les clitos du pool des hotesses d'accueil, quand ils d�barquent de l'ascenceur en parlant fort dedans.

- Des gens qui se font des proc�s parce que violer � la cosaque une assistante en p�riode d'essai dans le local fournitures n'est plus un droit l�gitime du gentilhomme-manager.

- Des femmes qui se pointent d�guis�es en frigo pour �viter de donner le moindre pr�texte � la lubricit� � fleur de zob de leurs excit�s de coll�gues.

Bref, un joyeux bordel.

Pourtant au d�part, il n'y avait que les hommes dans l'entreprise. On �tait bien. On pouvait s'enculer tranquille. Et �a les meufs l'ont jamais su.

mercredi 25 octobre 2006

Et si on parlait cul ?

Ce premier billet de Laura a eu fait �cho chez certains. Je sens que le d�bat sur les rapports hommes-femmes au bural peut s'�lever � des sommets aujourd'hui inviol�s. Y a putain de cr�neau l�. Et comme j'adore le cot� beauf premier degr� que peut prendre ce site parfois, je me dis carr�ment "et si on parlait cul ?".

Si au lieu de ricaner connement sur la stagiaire dont la jupe est si courte qu'on voit qu'elle met encore des culottes en coton, si au lieu de fanfaronner comme des matamors sur notre virilit� aussi drue et id�aliste qu'une fl�che dans un powerpoint, si au lieu de fantasmer sur l'id�e que les hommes soient des gentlemen et pas de bites en costard cravate, on se penchait vraiment sur ce putain de sujet, qu'est ce que �a donnerait ?

Mais demain... l� c'est l'heure de la binouze du soir.

Les femmes au travail ou mille raisons de recruter une louloutte - �pisode 1.

En bons consultants que nous sommes, nous passons en revue les key drivers de la louloutte au travail. Qu'est-ce qui fait courir Louloutte et que kiffe-t-elle au boulot ? Comment motiver vos loulouttes, et ne pas trop les motiver non plus ?

Pour r�soudre ce key problem nous allons examiner des scenarios (-ii pour les intimes, mais qui a cru un jour que vous parliez latin) et en tirer des key aoutcomes pour le bizness :

Scenario 1 : d�l�gation de projet � la louloutte.

Starting point: vous ne faites partie d'aucune minorit� (donc vous �tes un homme), et venez de recruter une nouvelle collaboratrice pour faire plaisir � vos petits collaborateurs lubriques, vous donner bonne conscience, et sous payer sans vergogne.

Vous avez r�fl�chi � un nouveau projet dont vous souhaitez lui d�l�guer l'�tude. Supposons pour rester concret qu'il s'agisse du design d'une poubelle � p�dale plus ergonomique qui va r�volutionner le march� de la poubelle � p�dale. Ce projet est un crit�re cl� de success de votre d�partement et vous �tes tout �mu vous-m�me en demandant � votre petite louloutte d'y r�fl�chir.

Paf une semaine plus tard vous venez toquer au bureau de Louloutte pour avoir son feedebaque sur le nouveau design de la poubelle � p�dale. En passant la porte vous manquez de tomber dans les bras de Jean-Pierre votre patron � vous qui vient d'offrir votre poste � Louloutte. Vous rentrez chez vous la mort dans l'�me et la photo de votre bulldog dans le carton. Vous essayez de vous remonter le moral allant chercher un yaourt au soja dans le frigo mais quelque chose de cylindrique et malodorant vous g�ne dans votre cuisine sans que vous sachiez l'identifier. Vous voil� donc sur le carreau.

Ah ben alors kes qui s'est pass� ? Mmhh ?

Vous avez sous-estim� la facult� d'appropriation de Louloutte. Car Louloutte s'approprie. Elle se met en mode incubation. Elle se focusse sur la p�dale � en oublier d'acheter son demi sandwich pourri � 20 euros le midi (car votre boite pourrie est � la D�fense, comme toutes les boites pourries). La fi�vre de la p�dale la gagne toute, elle la ram�ne � la maison, et dort avec. Louloutte est infiniment plus m�thodique, obsessionnelle et consciencieuse que vous. Elle s'en tamponne, elle, des r�sultats du rugby sur l'�quipe.fr, de la rayure sur l'aile droite de sa nouvelle Asti Marton � faire gommer entre midi et 2, de la bi�re avec le coll�gue en costard au bar de la D�fense pourrie. Et c'est la grande puissance du sexe Faible (!), efficace, besogneux, implacable. Vous �tes d�pass� pauvre homme que vous �tes.

=>Aoutcome du Scenario 1 : sachez d�l�guer � bon escient � vos collaboratrices.

vendredi 20 octobre 2006

F�te de l'entreprise - le compte rendu

Alors comment c'�tait chez vous ? Racontez un peu qu'on se bidonne.

Chez nous, on a bien bouff� du shamallow en sandales allemandes.

En tout cas tout le monde en a parl� dans la blogozone :
- Padawan
- Versac
- Resse
- Radical Chic
- Polis

Et surtout un blog parodique vraiment � se plier la langue en deux.

Les autres d�noncez vous, svp.

Ce qui est vraiment bon, aussi c'est que les t�moignages continuent d'affluer sur le site de la teuf�neuneu. A se demander si c'est pas un canular monstrueux ou si le mod�rateur ne tourne pas � la beuh chanm�.

Moi je trouverais dommage que cette teuf excellente ne continue pas quelque temps. Franchement, j'en redemande. Ca faisait un moment que je m'�tais pas poil� comme �a.

Mise � jour : Y a aussi David qui en parle ici

jeudi 19 octobre 2006

C'est la teuf !! 5 vraies raisons de faire la f�te � son entreprise

Youpi. Aujourd'hui, c'est la f�te de l'entreprise. Trop d�lire. On va s'�clater grave.

Imagine un peu comment �a va se passer.
Tu te pointes � ton bureau le matin, et l� y a ton manager qui a mis son beau t-shirt "J'kiffe ma bo�te chanm�" et qui a install� un putain de stand � servir le kawa. C'ehttps://ref="https://www.jaimemaboite.com/html/comment.html" title="Et � quand le cheeseburger d'accueil hein ?">le caf� d'accueil. Trop ouf non ?
- Salut R�gis (on va supposer que tu t'appelles R�gis ok ?)
- Salut Boss (on va supposer aussi que t'es un vrai l�che-burnes et que t'appelles toujours ton patron "Boss" pour le valoriser)
- Un p'tit caf� ?
- Ah oui, Boss, �a serait pas de refus.
Il te sert un bon jus de fumantes.
- Et voil�.
- Ah bah merci bien.
- Tiens, voil� Marcel qui arrive. Je vais lui proposer un p'tit caf� d'accueil.
- Bonne id�e Boss. C'est vraiment un bon concept cette f�te de l'entreprise. Je veux dire : quelle convivialit� entre nous aujourd'hui. C'est vrai d'habitude on a jamais le temps de se parler.
- C'est bien vrai �a. Vous avez vraiment un sens aigu de l'observation mon p'tit R�gis. Je vais noter �a dans votre �valuation annuelle.
- Bonjour Messieurs.
- Bonjour Marcel.
- Salut Marcel, un p'tit caf� ?
- Oui volontiers. De quoi vous parliez ?
- H� bien, R�gis me disait justement qu'on prenait jamais trop le temps de se parler dans cette entreprise et c'est bien dommage. Heureusement qu'il y a des occasions comme celle-ci pour se retrouver et partager le bonheur que nous avons � travailler ensemble.
- Ah oui, c'est trop la f�te.
- Youpi.
- ...
- ...
- Bon c'est pas tout �a les gars mais vous avez du boulot. Donc vous prenez votre kawa, vous allumez votre b�cane et vous me finissez ce putain de rapport Britchmeyer & Sons pour 11h ! Ok ?

Tu vois le topo ? Ca fait un moment que tu t'�tais pas fendu la poire comme �a, hein mon cochon ?

Maintenant, au-del� de ce non-�v�nement pouffesque dont on voit bien les retomb�es, quelles sont les vraies raisons de jouer le jeu, et de faire sa teuf � son entreprise � la econsultantpointcom's style ?

1. Ne pas participer c'est risquer d'�tre mal not�
H� ouais, ton boss veut que tu te r�jouisses avec lui. Aussi cr�tin que soit un �v�nement d'entreprise (pot, s�minaire, convention ou teuf � neuneu), le patron n'aime pas rigoler tout seul. Il se sacrifie au taf pour que tu puisses ramener ton salaire � la zonm�, donc quand il a trouv� un truc qui l'�clate, merci de trouver �a cool aussi. Ceux qui rechignent et maugr�ent sont toujours ceux qu'on �jecte en premier. Ou ceux qui re�oivent les augmentes en dernier.

2. C'est un bon moment pour faire passer un message
Au sujet du budget de ton d�partement ou de la dramatique insuffisance de tes revenus personnels par exemple. Le megaboss est l�, il a du temps � tuer et les r�sultats scolaires du petit dernier de la comptable ou la recette du cake � la moule du Directeur des Op�rations qui se targue d'�tre un fin cuisinier, il en a rien � secouer en fait. Par contre, il faut mieux que tu captes qu'il va y avoir de la concurrence sur le coup, � vouloir causer au bonhomme. Donc il faut �tre pr�t � pousser un peu et � renverser quelques kawas sur quelques chemises.

3. C'est une m�ga occas' de drague
Une fois le petit speech du megaboss et toutes les congratulations de circonstance bien protocolaires enterr�es, les gens vont se l�cher un peu. Faire quelques boutades sur le cot� un peu gnangnan du bin's mais que quand m�me c'est pas si con parce que �a rapproche. C'est le moment r�v� pour conclure un plan drague et emballer viteuf Linda, la nouvelle responsable de com' interne, dans les toilettes sous pr�texte de lui montrer une id�e pour la prochaine teuf.

4. Ca va surtout t'�viter de bosser
Sans dec', tu vas pas rester comme un con devant ton ordi � torcher ta prez' pour demain. Surtout quand ils sont tous � golri et � se balancer des blagues potaches � rendre jaloux un concepteur r�dacteur de chez Carambar. M�me si c'est plus ringard que ta premi�re cravate.

5. C'est un alibi parfait
Tu fais deux trois fois le tour, tu sers des paluches, tu claques quelques bises, tu y vas de ton petit speech sur les bons cot�s de cette bo�te de fions, et quand tout le monde est persuad� que t'�tais bien l�, tu t'arraches en douce. Et l�, tu peux, au choix
- aller fouiner dans les dossiers compta pour valider au tampon officiel tes notes de frais insens�es chopp�es � trop tirer des assistantes poilues dans des palaces
- aller foutre au broyeur les 15 exemplaires de la pr�sentation Codir de Jean-Jacques concernant l'attribution de son budget et qu'il a pass� la nuit � imprimer et relier comme un bon gros pollard
- aller exploser ton record perso � Tetris
- envoyer un petit mot doux � Ginette, l'immonde boudin de l'�tage, de la part du m�me Jean-Jacques
- faire tout simplement crasher le serveur informatique en t�l�chargeant le dernier virus � la mode depuis le poste de devinez qui.

Il ne te reste plus qu'� retourner au pot, et aller payer le kawa � Jean-Jacques, histoire de sympathiser et de faire un peu baisser la pression sur le diff�rend qui vous oppose ces derniers jours. Apr�s tout, on est coll�gues dans cette super bo�te, on devrait s'entendre non ?

Allez retournez-y au lieu de lire mes posts. Bonne teuf � tous !

mercredi 18 octobre 2006

La f�te de l'entreprise


Une question de Diog�ne :

salut E-consultant,

On est 256 futurs vir�s sur Valence et on se dit que nous aussi, jeudi, on voudrait bien faire sa f�te � cette putain d'entreprise (jekiffemonburlingue, on entrave bien le concept en effet. Vas-y voir, mais juste l� comme �a, je te refile quand m�me une citation � ceux qui connaissent pas pour qu’ils captent bien le level :

Donner aux fran�ais l'envie de se r�approprier l'entreprise
On constate que le bien-�tre et l'�panouissement des salari�s sont des facteurs de plus en plus importants pour l'efficacit� de l'entreprise, dans un contexte �conomique particuli�rement difficile, dans lequel il faut faire preuve de toujours plus de productivit� et de performance mais aussi d'ing�niosit� et d'imagination. La F�te des Entreprises est donc un jour de tr�ve o� l'on souligne exclusivement les bons c�t�s de la vie dans l'entreprise. 79% des Fran�ais d�clarent en effet aimer leur entreprise et 76% la jugent conviviale. L'entreprise c'est, souvent, bien plus que le travail... C'est une seconde vie dans la vie.

Tu captes un peu l’esprit de gaudriole qu’ils essaient d’instaurer ? Franchement d�lire non ? Moi je dis, c’est vraiment des oufs de la d�conne et du p�tage de plomb. Essayons de voir ce qu’on peut en tirer pour ta teuf � toi mon Diog�ne.

Ce qui est hardcore dans une bamboula qui d�chire, c’est de bien g�rer la mont�e en puissance. Avec 256 gaziers, remont�s comme des diables en bo�te, avec la gniak au bide pour une big s�ance de d�foulage, y a moyen de bidouiller un montage qui envoie. Tu les r�partis en groupes de 50 avec 6 coordinateurs et l� tu organises tout �a en vagues successives. Chaque vague d’intervention va te permettre de faire monter un peu plus la pression dans la teuf. Et donc, du coup, d’encha�ner des happenings de plus en plus explosifs. Yeah baby, c’est tipar.

Au pr�alable, lance tes invits et essaie de rameuter le max de people. Pas seulement les keums de ta bo�te : famille, voisins, pontes locaux, services de presse, mais aussi actionnaires ou concurrents hein. La f�te de l’entreprise, c’est une f�te d’ouverture, de d�couverte, de meeting des individualit�s et des cultures dans ta gueule et de cross-fertilisation par le d�goupillage. Sinon c’est quoi ? Un truc o� tu bois le caf� avec tes coll�gues ? Mais �a c’est la pause caf� mon coco. Donc fais pas iech’, sois open-minded et d�montre ton sens de l’hospitalit� corporate.

Tout est pr�t alors encha�ne les vagues, jusqu’� la Big One tel Bodhi pr�t � tout exploser pour le grand Kif.

Vague 1 : le caf� d’accueil
La premi�re vague te bricole un caf� d’accueil bien chelou histoire de se caler proprement dans l’ambiance et de se foutre en condition pour la suite. Donc un acide dans le kawa et zou, voil� que se cr�e fissa une ambiance conviviale et d�tendue. Mais l�ger l’acide, faudrait pas que �a parte en sucette tout de suite.

Pendant que tout ce people sirote, tes 50 gus peuvent entonner un hymne � l’entreprise avec des paroles de leur composition et sur un air � base d’Oph�lie Winter et de Kurt Cobain, tout �a remix� en Fusion Transe Goa que tout le monde puisse bien s’accrocher en fonction de son niveau de d�fonce.

Eventuellement, tu fais un caf� gourmand et tu accompagnes le jus de suisses, pognes, saint-genix et autres sp�cialit�s du bled, truff�es aux psilos of course. Ca te pose un bon feeling global, �a.

Vague 2 : une visite guid�e de l’entreprise
L�, le principe c’est qu’encadr� par ton deuxi�me �quipe, tout les salari�s et les invit�s se r�pandent dans les locaux avec pour mission de d�couvrir comment ce gros delbor qu’on appelle une entreprise fonctionne. Pour ceux qui taffent l� tous les jours, c’est l’occas’ de red�couvrir sa soci�t� sous un jour nouveau. Il faut pas h�siter � mettre la main au paquet pour mieux s’impr�gner des process de la boite. Tous peuvent pousser les machines � donf’ pour mater si elles font preuve d’innovation et sortent d’elles-m�mes des nouveaux produits. Ils peuvent d�monter les photocopieuses pour d�crypter la magie de l’instrument. Ils peuvent aussi d�visser les serveurs du service info pour voir si les fichiers y sont bien stock�s. Ils peuvent encha�ner les virements � toute berzingue au sein du d�partement compta-fi pour tester le fond de roulement de la bo�te.

Bref, tout le monde peut toucher � tout, m�me les enfants. Mais si les employ�s peuvent �tre enchain�s les uns aux autres pour pas qu’ils se perdent, ca serait mieux.

Vague 3 : s’�clater avec les produits maison
On commence � se l�cher un peu et on peut enquiller les ateliers cr�atifs et ludiques comme
- baston d’encre par �quipe, un peu � la paintball style mais avec des cartouches ou des bouteilles pleines.
- compet’ de graphs sur les murs
- championnat de fl�chettes inter-�tages en balourdant des stylos sur des cibles bien stimulantes (photos de collaborateurs ou collaborateurs r�els si les conditions m�t�orologiques le permettent)
- concours de celui qui colle le plus de trucs possib’ en un temps limit�.

Apr�s chacun fait turbiner son imagination pour t�mon des ateliers funky avec les produits du groupe. L’id�e c’est de leur faire la teuf aussi � vos bons produits de la zonm�.

Vague 4 : un bon team-building interservices
Maintenant que tous les participants se sont bien l�ch�s la t�te, il est temps de passer aux choses s�rieuses (en refourguant au passage une p’tite s�ance de caf�-smily si n�cessaire). Voil� donc un jeu interservices � se fendre la p�che jusqu’� l’anus. C’est surtout un ketru pour renforcer c’te coh�sion d’�quipe entre coll�gues avec le grand d�fouraillage.

Ce jeu s’appelle � l’homme blanco � �. Je te raconte pas comment j’ai foutu un copyright dessus illico vu la puissance du concept.

Le principe c’est qu’on choisit un type au pif et qu’on le couvre de blanco (de liquide correcteur genre typex quoi) de la tronche aux panards. Ensuite, il doit �contaminer � les autres. En tant qu’ � homme blanco �, son objectif c’est de p�cho les nanas de la bo�te pour les embrasser, en leur roulant de pr�f�rence une grosse galloche et en se collant bien � leur nouveau chemisier Prada. Elles, elles doivent s’enfuir en tortillant du cul et en poussant des petits cris de gallinac�es comme font les nanas d’habitude. Une nana chopp�e, est contamin�e et devient une � femme blanco �. M�me bazar : on l’asperge de blanco int�gralement et elle part en chasse. La diff�rence c’est qu’elle ne peut p�cho que les keums. Ouais, on sait bien que certains se laisseront gauler expr�s, mais bon apr�s toutes ces ann�es de frustration devant des tailleurs �lim�s et des balconnets fatigu�s, on peut les comprendre non ?

Donc, tu vois, au fur et � mesure, la � blanco touch � se r�pand un peu comme chez les zombies ou le nouveau buzz de chez Gunther.

Ensuite, quand le dawa est bien lanc�, tu ajoutes une nouvelle r�gle : quand un � homme blanco � et une � femme blanco � se rencontrent dans un couloir, ils doivent baiser ensemble. Direk et sans chichi. Et si possible en s’aspergeant encore plus de blanco dans le m�me timing. Apr�s tu dis que �a marche aussi pour deux mecs entre eux, et deux gonz’ aussi. Et voil� la � partouze blanco � en bon chemin.

Quand tout le monde est couvert de blanco, le jeu s’arr�te. Donc t’as int�r�t � pas trop tra�ner si tu veux tirer ton coup.

Vague 5 : le finish
Voil� venu le temps du grand finish, du big bazar, du climax �naurme � tout faire p�ter.

Ca commence par l’�quipe 5 qui rentre en lice et arrive � oilp� avec un stylo dans le cul (une bonne m�taphore de votre situation non ?). Elle d�file tranquillou au milieu des salari�s et invit�s pendant que les 4 teams pr�c�dentes sont all�es se guisder, qui en lapin psychopathe, qui en nounours orange fluo, qui en blanche-neige gothique. Ceux-l� reviennent remont�s � bloc de C, et mettent � danser et jigoter dans tous les coins en hurlant tout ce qu’ils ont � hurler. DJ Portnawak est aux platines et balourde LE SON.

L�, tu l�ches en horde les invit�s VIP dont tu avais gard� la venue secr�te jusqu’ici : les racailles de la t�ci d’�-cot� ! Ils raboulent en masse pour te mettre un zouk de fils de pute, p�fra tous les zeunas et cramer toute les biatches qui passent.

C’est le moment o� tu balances les bulles pour la soir�e mousse !!!

Voil�, je pense que tu tiens le bon bout pour une veille teuf des mifas et aussi de quoi enfoncer pour quelques mois la productivit� jusqu’au trou de fion de la plan�te Mars. Merci qui ?

Les autres, �a c’�tait une r�ponse sp�ciale pour la teuboi � Diog�ne et son contexte un peu ripou. Y a des trucs exploitables chez vous, mais faut pas vous laisser � aller � p�pom toutes mes id�es. Il vous faut personnaliser cette teuf en fonction de votre situation corporate particuli�re. Que chaque entreprise ait une f�te diff�rente suivant son sens particulier du fun.

Alors qu’est ce que vous allez faire chez vous, vous l� les gens des commentaires, pour ce jeudi 19 ? Hein ?

samedi 14 octobre 2006

L'art du consulting en Slovaquie

Depuis l'�largissement de la Communaut� Europ�enne, on se trouve � aller taffer dans des bleds compl�tement chelous o� les lascars du coin ne fonctionnent pas du tout, mais pas du tout, comme nous.

En Slovaquie par exemple, �a donne �a :

Forc�ment leur expliquer comment upgrader leur organisation vers un mod�le de network int�gr� client oriented avec une base fonctionnelle coupl� � un PGI, c'est pas coton du tout.

Donc du coup, j'ai juste factur� pour la picole.

jeudi 12 octobre 2006

Comment trouver un job qui pue pas du bec

Accul� par le ch�mage et une grincheuse de l’ANPE qui veut violer ton CV, ou d�goupill� par la pression de ton taf actuel, un manager hyst�ro-psychotique et/ou un salaire � se torcher avec son t-shirt, �a fait un moment que �a te turbine � bloc dans la carte m�re low cost qui te sert de cerveau : faut que tu te trouves un job qui assure ! Et fissa presto.

Ouais, t’as besoin d’un boulot m�chamment cool, un emploi stable et soluble dans la glande, une bonne grosse planque � tunes, un turf � pas marner pour des cacahou�tes, bref un truc qui pue pas du bec.

Ok, mais c’est quoi exactement, un job qui fouette sa race ? C’est la premi�re question que tu dois te poser avant de te jeter la t�te dans le cul de la recherche de job. Contrairement � ce que dit la m�thodo classique que t’ont fourgu� tout un tas de neuneus bien intentionn�s, il ne faut pas chercher une turne qui veut de toi en fonction de tes comp�tences, tes aspirations ou ton sens de la l�che. Il faut au contraire te p�cho une bo�te o� c’est bonnard de taffer et faire tout ce qui est possible pour y rentrer. Et s’y incruster, dans un poste au poil �videmment, comme une moule sur son rocher.

Alors comment le reconna�tre ce boulot de r�ve ? Voici les crit�res :

- Tu touches grave mais pas trop. Il ne s’agirait pas de se motiver, se sentir d�biteur ou se cr�er une d�pendance. Au boulot comme au casino, ceux qui palpent trop finissent par y laisser des poils de burnes et se faire vidanger par un vigile.

- Tu peux d�gager du temps pour une glande en bonne et due forme. Donc �viter les bo�tes o� on rame en chantant. Quand le standard c’est de faire les 35 heures en une journ�e, laisse �a � ceux veulent se prouver des choses � eux-m�mes, comme le fait qu’on puisse divorcer apr�s 6 mois de mariage, se faire zapper par tous ses potes et s’�clater le soir � torcher des rapports sous Excel.

- La bo�te a les reins plus solides qu’un acteur de porno slovaque. Elle doit pouvoir raquer pour que tu fumes des malbaks � la terrasse du troquet d’en face, sans te chercher la nouille toutes les 30 secondes pour v�rifier que t’es rentable � 172%.

- Ton patron est aussi con qu’un hamster trisomique. Il pige rien � que dalle, et tu vas pouvoir l’enfumer � mort.

- L’entreprise est situ�e � moins de 10 min de chez toi (histoire que tu puisses pisser chez toi si les chiottes sont crades). Et surtout dans un coin sympa o� les restaus hypes te permettent de tra�ner le midi, et les boutiques branchouilles te permettent de tra�ner l’apr�s-midi, et les bars classy de tra�ner ton assistante pour un coup au chiottes vite fait.

- Certains de tes coll�gues sont cools mais il y a quand m�me beaucoup de connards. Ce qui veut dire que tu peux baver sur les connards avec les cools. Mais surtout que tu vas avoir de la ressource humaine pour encha�ner les coups de putes et les strat�gies de survie � la econsultantpointcom. H� ouais, on n'entube que les enfoir�s, il faut un minimum de respect quand m�me. Les autres, les cools, il faut les pr�server pour pouvoir leur refiler son taf de temps � autre.

- Il y a un s�minaire annuel o� tu peux niquer tout ce qui bouge encore apr�s 3h du mat (et donc qui n’est pas affal� dans son vomi � r�gurgiter des vieilles id�es issues d’une r�organisation pr�c�dente)

- La bouffe de la cantine est meilleure que chez toi (ce qui peut �tre hard � trouver ou pas selon avec qui tu cr�ches).

Vous voyiez autre chose ?

Bon, en tout cas, dans les grandes lignes, c'est �a que tu dois cibler, mon coco. Mais, �videmment les turbins comme �a ne viennent pas toquer � ta boite e-mail. Donc va falloir te bouger le fion s�rieux.

La prochaine fois, nous verrons la m�thodo de recherche : comment identifier une bo�te qui r�ponde � ces crit�res.

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