Le site du e-consultant - Th�orie et pratique de la survie en entreprise

 


vendredi 27 octobre 2006

Les aventures de Jean-Claude � l'imprimante

Trouv� sur l'excellent Let's Jam. Apr�s �a moi j'ai rien � ajouter.


Apr�s, il a aussi fait �a Jean-Claude :


Je me demande s'il serait pas temps de r�duire un peu la dose de kawa.

jeudi 26 octobre 2006

Des hommes et des femmes dans un bureau

Tout le monde le sait, la nature est bien faite. Tu peux lui faire confiance, elle sait ce qu'elle fout. C'est un peu comme Jack, si tu veux. Le monde s'�croule comme une vieille merde, mais Jack il garde la t�te froide comme s'il l'avait coinc� dans un bac � gla�ons et il fonce direk vers son objectif. Ben, la nature c'est pareil.

Alors si elle a fait qu'il y ait des hommes et qu'il y ait des femmes, c'est bien pour qu'ils niquent ensemble et qu'ils reproduisent leur esp�ce � l'infini. C'est son but � elle, la reproduction des esp�ces. Et chaque fois que la nature, elle s'arrange pour qu'un homme et une femme soient � moins d'un m�tre cinquante, c'est qu'elle les pousse vers la reproduction. J'te jure. Elle est pas con la nature.

Alors, qu'est ce qu'ils foutent au bureau les hommes et les femmes ? L�, � TRAVAILLER ? Au lieu de zeubi � mort, comme la nature elle l'a pr�vu dans ses plans ? Et pourquoi les bo�tes ne sont pas de gigantesques centres � partouze aussi ? Hein ? O� est-ce qu'elle a d�conn� la nature ?

C'est vrai que y a certains s�minaires qui sont un peu limites et que des fois quand on reste � fignoler sa reco sur un site de boules le soir on entend le cri de la chatte huante dans la salle de r�u, mais bon, y a pas de quoi s'enfiler un gode dans l'oreille.

Ne serait-ce pas parce qu'une autre force plus bal�ze que la nature est en train de s�vir et emp�che les hommes et les femmes de jouer � trililou dans l'univers feutr� du corporate ? Une force qui s'appelerait "l'entreprise". Une force dont le but, c'est l'accumulation de tunasse. Et c'est vrai que quand on baise on fait pas faire de bl� pour la bo�te.

Maintenant, les deux forces antagonistes sont engag�es dans un combat de rotweillers schizo�des et nourris � la colombienne, et tout ce qui peut toucher de pr�s ou de loin aux rapports hommes/femmes dans l'entreprise ressemble souvent � une sitcom touche-pipi ou � un bouquin https://ref="https://www.pravda.ru/culture/literature/forliterature/19-04-2006/82117-Houellebecq-0" title="Il a m�me plus de quoi s'acheter un t-shirt le pauv'">Wouellebecque.

On arrive ainsi aux paradoxes suivants :

- un concours permanent entre certaines feumeus qui pensent qu'il faut �tre sexy au bural (et qui rivalisent de pouffe-attitude pour allumer les mecs) mais qui pensent aussi que la baise c'est juste la conclusion fadasse d'une op�ration de teasing mal g�r�e. Le genre de truc qui oblige des types biens � s'essuyer avec leur cravate apr�s une r�union o� la commerciale assurait la prez avec le pointeur laser dans son string.


- des types qui pensent que toute fille qui imprime un doc en couleurs est une vraie chaudasse en chasse.

- un putain de fantasme r�current sur le ou la stagiaire, qui est jeune, frais, influen�able et qui sent bon la relation short-term pas prise de t�te. Pas besoin de le/la larguer, il repart finir ses �tudes � Besan�on. Et lui ou elle qui doit faire monter le d�sir pour transformer en CDD.

- Des patrons qui assument leur gros leadership en montrant leur teub � leurs clients le jour de la f�te de l'entreprise Tout cela parce que Monique, leur assistante historique se fait vieille et s'est rap� les l�vres � trop l�cher des timbres

- Des heures pass�es sur la messagerie interne ou sur les mails dans des �changes scabreux � te faire clamser un pape et en d�pit de toute logique de productivit� pour essayer de se brancher le super canon du huiti�me. Parce que l'aborder � la cantine, c'est risquer LE rateau � foutre dans le bilan annuel et trois mois de chambrage de la part de Richard, le rigolo de service.

- Des couples qui taffent ensemble dans la m�me bo�te, les m�mes locaux, et parfois le m�me bural mais qui font semblant de se d�tester en bons coll�gues, juste pour ne pas se faire vider. Parce que la bo�te r�prouve la promiscuit� et les attouchements qui salissent.

- Des keums qui pensent que leur nouveau nokia fait vibrer en symphonique les clitos du pool des hotesses d'accueil, quand ils d�barquent de l'ascenceur en parlant fort dedans.

- Des gens qui se font des proc�s parce que violer � la cosaque une assistante en p�riode d'essai dans le local fournitures n'est plus un droit l�gitime du gentilhomme-manager.

- Des femmes qui se pointent d�guis�es en frigo pour �viter de donner le moindre pr�texte � la lubricit� � fleur de zob de leurs excit�s de coll�gues.

Bref, un joyeux bordel.

Pourtant au d�part, il n'y avait que les hommes dans l'entreprise. On �tait bien. On pouvait s'enculer tranquille. Et �a les meufs l'ont jamais su.

mercredi 25 octobre 2006

Et si on parlait cul ?

Ce premier billet de Laura a eu fait �cho chez certains. Je sens que le d�bat sur les rapports hommes-femmes au bural peut s'�lever � des sommets aujourd'hui inviol�s. Y a putain de cr�neau l�. Et comme j'adore le cot� beauf premier degr� que peut prendre ce site parfois, je me dis carr�ment "et si on parlait cul ?".

Si au lieu de ricaner connement sur la stagiaire dont la jupe est si courte qu'on voit qu'elle met encore des culottes en coton, si au lieu de fanfaronner comme des matamors sur notre virilit� aussi drue et id�aliste qu'une fl�che dans un powerpoint, si au lieu de fantasmer sur l'id�e que les hommes soient des gentlemen et pas de bites en costard cravate, on se penchait vraiment sur ce putain de sujet, qu'est ce que �a donnerait ?

Mais demain... l� c'est l'heure de la binouze du soir.

Les femmes au travail ou mille raisons de recruter une louloutte - �pisode 1.

En bons consultants que nous sommes, nous passons en revue les key drivers de la louloutte au travail. Qu'est-ce qui fait courir Louloutte et que kiffe-t-elle au boulot ? Comment motiver vos loulouttes, et ne pas trop les motiver non plus ?

Pour r�soudre ce key problem nous allons examiner des scenarios (-ii pour les intimes, mais qui a cru un jour que vous parliez latin) et en tirer des key aoutcomes pour le bizness :

Scenario 1 : d�l�gation de projet � la louloutte.

Starting point: vous ne faites partie d'aucune minorit� (donc vous �tes un homme), et venez de recruter une nouvelle collaboratrice pour faire plaisir � vos petits collaborateurs lubriques, vous donner bonne conscience, et sous payer sans vergogne.

Vous avez r�fl�chi � un nouveau projet dont vous souhaitez lui d�l�guer l'�tude. Supposons pour rester concret qu'il s'agisse du design d'une poubelle � p�dale plus ergonomique qui va r�volutionner le march� de la poubelle � p�dale. Ce projet est un crit�re cl� de success de votre d�partement et vous �tes tout �mu vous-m�me en demandant � votre petite louloutte d'y r�fl�chir.

Paf une semaine plus tard vous venez toquer au bureau de Louloutte pour avoir son feedebaque sur le nouveau design de la poubelle � p�dale. En passant la porte vous manquez de tomber dans les bras de Jean-Pierre votre patron � vous qui vient d'offrir votre poste � Louloutte. Vous rentrez chez vous la mort dans l'�me et la photo de votre bulldog dans le carton. Vous essayez de vous remonter le moral allant chercher un yaourt au soja dans le frigo mais quelque chose de cylindrique et malodorant vous g�ne dans votre cuisine sans que vous sachiez l'identifier. Vous voil� donc sur le carreau.

Ah ben alors kes qui s'est pass� ? Mmhh ?

Vous avez sous-estim� la facult� d'appropriation de Louloutte. Car Louloutte s'approprie. Elle se met en mode incubation. Elle se focusse sur la p�dale � en oublier d'acheter son demi sandwich pourri � 20 euros le midi (car votre boite pourrie est � la D�fense, comme toutes les boites pourries). La fi�vre de la p�dale la gagne toute, elle la ram�ne � la maison, et dort avec. Louloutte est infiniment plus m�thodique, obsessionnelle et consciencieuse que vous. Elle s'en tamponne, elle, des r�sultats du rugby sur l'�quipe.fr, de la rayure sur l'aile droite de sa nouvelle Asti Marton � faire gommer entre midi et 2, de la bi�re avec le coll�gue en costard au bar de la D�fense pourrie. Et c'est la grande puissance du sexe Faible (!), efficace, besogneux, implacable. Vous �tes d�pass� pauvre homme que vous �tes.

=>Aoutcome du Scenario 1 : sachez d�l�guer � bon escient � vos collaboratrices.

vendredi 20 octobre 2006

F�te de l'entreprise - le compte rendu

Alors comment c'�tait chez vous ? Racontez un peu qu'on se bidonne.

Chez nous, on a bien bouff� du shamallow en sandales allemandes.

En tout cas tout le monde en a parl� dans la blogozone :
- Padawan
- Versac
- Resse
- Radical Chic
- Polis

Et surtout un blog parodique vraiment � se plier la langue en deux.

Les autres d�noncez vous, svp.

Ce qui est vraiment bon, aussi c'est que les t�moignages continuent d'affluer sur le site de la teuf�neuneu. A se demander si c'est pas un canular monstrueux ou si le mod�rateur ne tourne pas � la beuh chanm�.

Moi je trouverais dommage que cette teuf excellente ne continue pas quelque temps. Franchement, j'en redemande. Ca faisait un moment que je m'�tais pas poil� comme �a.

Mise � jour : Y a aussi David qui en parle ici

jeudi 19 octobre 2006

C'est la teuf !! 5 vraies raisons de faire la f�te � son entreprise

Youpi. Aujourd'hui, c'est la f�te de l'entreprise. Trop d�lire. On va s'�clater grave.

Imagine un peu comment �a va se passer.
Tu te pointes � ton bureau le matin, et l� y a ton manager qui a mis son beau t-shirt "J'kiffe ma bo�te chanm�" et qui a install� un putain de stand � servir le kawa. C'ehttps://ref="https://www.jaimemaboite.com/html/comment.html" title="Et � quand le cheeseburger d'accueil hein ?">le caf� d'accueil. Trop ouf non ?
- Salut R�gis (on va supposer que tu t'appelles R�gis ok ?)
- Salut Boss (on va supposer aussi que t'es un vrai l�che-burnes et que t'appelles toujours ton patron "Boss" pour le valoriser)
- Un p'tit caf� ?
- Ah oui, Boss, �a serait pas de refus.
Il te sert un bon jus de fumantes.
- Et voil�.
- Ah bah merci bien.
- Tiens, voil� Marcel qui arrive. Je vais lui proposer un p'tit caf� d'accueil.
- Bonne id�e Boss. C'est vraiment un bon concept cette f�te de l'entreprise. Je veux dire : quelle convivialit� entre nous aujourd'hui. C'est vrai d'habitude on a jamais le temps de se parler.
- C'est bien vrai �a. Vous avez vraiment un sens aigu de l'observation mon p'tit R�gis. Je vais noter �a dans votre �valuation annuelle.
- Bonjour Messieurs.
- Bonjour Marcel.
- Salut Marcel, un p'tit caf� ?
- Oui volontiers. De quoi vous parliez ?
- H� bien, R�gis me disait justement qu'on prenait jamais trop le temps de se parler dans cette entreprise et c'est bien dommage. Heureusement qu'il y a des occasions comme celle-ci pour se retrouver et partager le bonheur que nous avons � travailler ensemble.
- Ah oui, c'est trop la f�te.
- Youpi.
- ...
- ...
- Bon c'est pas tout �a les gars mais vous avez du boulot. Donc vous prenez votre kawa, vous allumez votre b�cane et vous me finissez ce putain de rapport Britchmeyer & Sons pour 11h ! Ok ?

Tu vois le topo ? Ca fait un moment que tu t'�tais pas fendu la poire comme �a, hein mon cochon ?

Maintenant, au-del� de ce non-�v�nement pouffesque dont on voit bien les retomb�es, quelles sont les vraies raisons de jouer le jeu, et de faire sa teuf � son entreprise � la econsultantpointcom's style ?

1. Ne pas participer c'est risquer d'�tre mal not�
H� ouais, ton boss veut que tu te r�jouisses avec lui. Aussi cr�tin que soit un �v�nement d'entreprise (pot, s�minaire, convention ou teuf � neuneu), le patron n'aime pas rigoler tout seul. Il se sacrifie au taf pour que tu puisses ramener ton salaire � la zonm�, donc quand il a trouv� un truc qui l'�clate, merci de trouver �a cool aussi. Ceux qui rechignent et maugr�ent sont toujours ceux qu'on �jecte en premier. Ou ceux qui re�oivent les augmentes en dernier.

2. C'est un bon moment pour faire passer un message
Au sujet du budget de ton d�partement ou de la dramatique insuffisance de tes revenus personnels par exemple. Le megaboss est l�, il a du temps � tuer et les r�sultats scolaires du petit dernier de la comptable ou la recette du cake � la moule du Directeur des Op�rations qui se targue d'�tre un fin cuisinier, il en a rien � secouer en fait. Par contre, il faut mieux que tu captes qu'il va y avoir de la concurrence sur le coup, � vouloir causer au bonhomme. Donc il faut �tre pr�t � pousser un peu et � renverser quelques kawas sur quelques chemises.

3. C'est une m�ga occas' de drague
Une fois le petit speech du megaboss et toutes les congratulations de circonstance bien protocolaires enterr�es, les gens vont se l�cher un peu. Faire quelques boutades sur le cot� un peu gnangnan du bin's mais que quand m�me c'est pas si con parce que �a rapproche. C'est le moment r�v� pour conclure un plan drague et emballer viteuf Linda, la nouvelle responsable de com' interne, dans les toilettes sous pr�texte de lui montrer une id�e pour la prochaine teuf.

4. Ca va surtout t'�viter de bosser
Sans dec', tu vas pas rester comme un con devant ton ordi � torcher ta prez' pour demain. Surtout quand ils sont tous � golri et � se balancer des blagues potaches � rendre jaloux un concepteur r�dacteur de chez Carambar. M�me si c'est plus ringard que ta premi�re cravate.

5. C'est un alibi parfait
Tu fais deux trois fois le tour, tu sers des paluches, tu claques quelques bises, tu y vas de ton petit speech sur les bons cot�s de cette bo�te de fions, et quand tout le monde est persuad� que t'�tais bien l�, tu t'arraches en douce. Et l�, tu peux, au choix
- aller fouiner dans les dossiers compta pour valider au tampon officiel tes notes de frais insens�es chopp�es � trop tirer des assistantes poilues dans des palaces
- aller foutre au broyeur les 15 exemplaires de la pr�sentation Codir de Jean-Jacques concernant l'attribution de son budget et qu'il a pass� la nuit � imprimer et relier comme un bon gros pollard
- aller exploser ton record perso � Tetris
- envoyer un petit mot doux � Ginette, l'immonde boudin de l'�tage, de la part du m�me Jean-Jacques
- faire tout simplement crasher le serveur informatique en t�l�chargeant le dernier virus � la mode depuis le poste de devinez qui.

Il ne te reste plus qu'� retourner au pot, et aller payer le kawa � Jean-Jacques, histoire de sympathiser et de faire un peu baisser la pression sur le diff�rend qui vous oppose ces derniers jours. Apr�s tout, on est coll�gues dans cette super bo�te, on devrait s'entendre non ?

Allez retournez-y au lieu de lire mes posts. Bonne teuf � tous !

mercredi 18 octobre 2006

La f�te de l'entreprise


Une question de Diog�ne :

salut E-consultant,

On est 256 futurs vir�s sur Valence et on se dit que nous aussi, jeudi, on voudrait bien faire sa f�te � cette putain d'entreprise (jekiffemonburlingue, on entrave bien le concept en effet. Vas-y voir, mais juste l� comme �a, je te refile quand m�me une citation � ceux qui connaissent pas pour qu’ils captent bien le level :

Donner aux fran�ais l'envie de se r�approprier l'entreprise
On constate que le bien-�tre et l'�panouissement des salari�s sont des facteurs de plus en plus importants pour l'efficacit� de l'entreprise, dans un contexte �conomique particuli�rement difficile, dans lequel il faut faire preuve de toujours plus de productivit� et de performance mais aussi d'ing�niosit� et d'imagination. La F�te des Entreprises est donc un jour de tr�ve o� l'on souligne exclusivement les bons c�t�s de la vie dans l'entreprise. 79% des Fran�ais d�clarent en effet aimer leur entreprise et 76% la jugent conviviale. L'entreprise c'est, souvent, bien plus que le travail... C'est une seconde vie dans la vie.

Tu captes un peu l’esprit de gaudriole qu’ils essaient d’instaurer ? Franchement d�lire non ? Moi je dis, c’est vraiment des oufs de la d�conne et du p�tage de plomb. Essayons de voir ce qu’on peut en tirer pour ta teuf � toi mon Diog�ne.

Ce qui est hardcore dans une bamboula qui d�chire, c’est de bien g�rer la mont�e en puissance. Avec 256 gaziers, remont�s comme des diables en bo�te, avec la gniak au bide pour une big s�ance de d�foulage, y a moyen de bidouiller un montage qui envoie. Tu les r�partis en groupes de 50 avec 6 coordinateurs et l� tu organises tout �a en vagues successives. Chaque vague d’intervention va te permettre de faire monter un peu plus la pression dans la teuf. Et donc, du coup, d’encha�ner des happenings de plus en plus explosifs. Yeah baby, c’est tipar.

Au pr�alable, lance tes invits et essaie de rameuter le max de people. Pas seulement les keums de ta bo�te : famille, voisins, pontes locaux, services de presse, mais aussi actionnaires ou concurrents hein. La f�te de l’entreprise, c’est une f�te d’ouverture, de d�couverte, de meeting des individualit�s et des cultures dans ta gueule et de cross-fertilisation par le d�goupillage. Sinon c’est quoi ? Un truc o� tu bois le caf� avec tes coll�gues ? Mais �a c’est la pause caf� mon coco. Donc fais pas iech’, sois open-minded et d�montre ton sens de l’hospitalit� corporate.

Tout est pr�t alors encha�ne les vagues, jusqu’� la Big One tel Bodhi pr�t � tout exploser pour le grand Kif.

Vague 1 : le caf� d’accueil
La premi�re vague te bricole un caf� d’accueil bien chelou histoire de se caler proprement dans l’ambiance et de se foutre en condition pour la suite. Donc un acide dans le kawa et zou, voil� que se cr�e fissa une ambiance conviviale et d�tendue. Mais l�ger l’acide, faudrait pas que �a parte en sucette tout de suite.

Pendant que tout ce people sirote, tes 50 gus peuvent entonner un hymne � l’entreprise avec des paroles de leur composition et sur un air � base d’Oph�lie Winter et de Kurt Cobain, tout �a remix� en Fusion Transe Goa que tout le monde puisse bien s’accrocher en fonction de son niveau de d�fonce.

Eventuellement, tu fais un caf� gourmand et tu accompagnes le jus de suisses, pognes, saint-genix et autres sp�cialit�s du bled, truff�es aux psilos of course. Ca te pose un bon feeling global, �a.

Vague 2 : une visite guid�e de l’entreprise
L�, le principe c’est qu’encadr� par ton deuxi�me �quipe, tout les salari�s et les invit�s se r�pandent dans les locaux avec pour mission de d�couvrir comment ce gros delbor qu’on appelle une entreprise fonctionne. Pour ceux qui taffent l� tous les jours, c’est l’occas’ de red�couvrir sa soci�t� sous un jour nouveau. Il faut pas h�siter � mettre la main au paquet pour mieux s’impr�gner des process de la boite. Tous peuvent pousser les machines � donf’ pour mater si elles font preuve d’innovation et sortent d’elles-m�mes des nouveaux produits. Ils peuvent d�monter les photocopieuses pour d�crypter la magie de l’instrument. Ils peuvent aussi d�visser les serveurs du service info pour voir si les fichiers y sont bien stock�s. Ils peuvent encha�ner les virements � toute berzingue au sein du d�partement compta-fi pour tester le fond de roulement de la bo�te.

Bref, tout le monde peut toucher � tout, m�me les enfants. Mais si les employ�s peuvent �tre enchain�s les uns aux autres pour pas qu’ils se perdent, ca serait mieux.

Vague 3 : s’�clater avec les produits maison
On commence � se l�cher un peu et on peut enquiller les ateliers cr�atifs et ludiques comme
- baston d’encre par �quipe, un peu � la paintball style mais avec des cartouches ou des bouteilles pleines.
- compet’ de graphs sur les murs
- championnat de fl�chettes inter-�tages en balourdant des stylos sur des cibles bien stimulantes (photos de collaborateurs ou collaborateurs r�els si les conditions m�t�orologiques le permettent)
- concours de celui qui colle le plus de trucs possib’ en un temps limit�.

Apr�s chacun fait turbiner son imagination pour t�mon des ateliers funky avec les produits du groupe. L’id�e c’est de leur faire la teuf aussi � vos bons produits de la zonm�.

Vague 4 : un bon team-building interservices
Maintenant que tous les participants se sont bien l�ch�s la t�te, il est temps de passer aux choses s�rieuses (en refourguant au passage une p’tite s�ance de caf�-smily si n�cessaire). Voil� donc un jeu interservices � se fendre la p�che jusqu’� l’anus. C’est surtout un ketru pour renforcer c’te coh�sion d’�quipe entre coll�gues avec le grand d�fouraillage.

Ce jeu s’appelle � l’homme blanco � �. Je te raconte pas comment j’ai foutu un copyright dessus illico vu la puissance du concept.

Le principe c’est qu’on choisit un type au pif et qu’on le couvre de blanco (de liquide correcteur genre typex quoi) de la tronche aux panards. Ensuite, il doit �contaminer � les autres. En tant qu’ � homme blanco �, son objectif c’est de p�cho les nanas de la bo�te pour les embrasser, en leur roulant de pr�f�rence une grosse galloche et en se collant bien � leur nouveau chemisier Prada. Elles, elles doivent s’enfuir en tortillant du cul et en poussant des petits cris de gallinac�es comme font les nanas d’habitude. Une nana chopp�e, est contamin�e et devient une � femme blanco �. M�me bazar : on l’asperge de blanco int�gralement et elle part en chasse. La diff�rence c’est qu’elle ne peut p�cho que les keums. Ouais, on sait bien que certains se laisseront gauler expr�s, mais bon apr�s toutes ces ann�es de frustration devant des tailleurs �lim�s et des balconnets fatigu�s, on peut les comprendre non ?

Donc, tu vois, au fur et � mesure, la � blanco touch � se r�pand un peu comme chez les zombies ou le nouveau buzz de chez Gunther.

Ensuite, quand le dawa est bien lanc�, tu ajoutes une nouvelle r�gle : quand un � homme blanco � et une � femme blanco � se rencontrent dans un couloir, ils doivent baiser ensemble. Direk et sans chichi. Et si possible en s’aspergeant encore plus de blanco dans le m�me timing. Apr�s tu dis que �a marche aussi pour deux mecs entre eux, et deux gonz’ aussi. Et voil� la � partouze blanco � en bon chemin.

Quand tout le monde est couvert de blanco, le jeu s’arr�te. Donc t’as int�r�t � pas trop tra�ner si tu veux tirer ton coup.

Vague 5 : le finish
Voil� venu le temps du grand finish, du big bazar, du climax �naurme � tout faire p�ter.

Ca commence par l’�quipe 5 qui rentre en lice et arrive � oilp� avec un stylo dans le cul (une bonne m�taphore de votre situation non ?). Elle d�file tranquillou au milieu des salari�s et invit�s pendant que les 4 teams pr�c�dentes sont all�es se guisder, qui en lapin psychopathe, qui en nounours orange fluo, qui en blanche-neige gothique. Ceux-l� reviennent remont�s � bloc de C, et mettent � danser et jigoter dans tous les coins en hurlant tout ce qu’ils ont � hurler. DJ Portnawak est aux platines et balourde LE SON.

L�, tu l�ches en horde les invit�s VIP dont tu avais gard� la venue secr�te jusqu’ici : les racailles de la t�ci d’�-cot� ! Ils raboulent en masse pour te mettre un zouk de fils de pute, p�fra tous les zeunas et cramer toute les biatches qui passent.

C’est le moment o� tu balances les bulles pour la soir�e mousse !!!

Voil�, je pense que tu tiens le bon bout pour une veille teuf des mifas et aussi de quoi enfoncer pour quelques mois la productivit� jusqu’au trou de fion de la plan�te Mars. Merci qui ?

Les autres, �a c’�tait une r�ponse sp�ciale pour la teuboi � Diog�ne et son contexte un peu ripou. Y a des trucs exploitables chez vous, mais faut pas vous laisser � aller � p�pom toutes mes id�es. Il vous faut personnaliser cette teuf en fonction de votre situation corporate particuli�re. Que chaque entreprise ait une f�te diff�rente suivant son sens particulier du fun.

Alors qu’est ce que vous allez faire chez vous, vous l� les gens des commentaires, pour ce jeudi 19 ? Hein ?

samedi 14 octobre 2006

L'art du consulting en Slovaquie

Depuis l'�largissement de la Communaut� Europ�enne, on se trouve � aller taffer dans des bleds compl�tement chelous o� les lascars du coin ne fonctionnent pas du tout, mais pas du tout, comme nous.

En Slovaquie par exemple, �a donne �a :

Forc�ment leur expliquer comment upgrader leur organisation vers un mod�le de network int�gr� client oriented avec une base fonctionnelle coupl� � un PGI, c'est pas coton du tout.

Donc du coup, j'ai juste factur� pour la picole.

jeudi 12 octobre 2006

Comment trouver un job qui pue pas du bec

Accul� par le ch�mage et une grincheuse de l’ANPE qui veut violer ton CV, ou d�goupill� par la pression de ton taf actuel, un manager hyst�ro-psychotique et/ou un salaire � se torcher avec son t-shirt, �a fait un moment que �a te turbine � bloc dans la carte m�re low cost qui te sert de cerveau : faut que tu te trouves un job qui assure ! Et fissa presto.

Ouais, t’as besoin d’un boulot m�chamment cool, un emploi stable et soluble dans la glande, une bonne grosse planque � tunes, un turf � pas marner pour des cacahou�tes, bref un truc qui pue pas du bec.

Ok, mais c’est quoi exactement, un job qui fouette sa race ? C’est la premi�re question que tu dois te poser avant de te jeter la t�te dans le cul de la recherche de job. Contrairement � ce que dit la m�thodo classique que t’ont fourgu� tout un tas de neuneus bien intentionn�s, il ne faut pas chercher une turne qui veut de toi en fonction de tes comp�tences, tes aspirations ou ton sens de la l�che. Il faut au contraire te p�cho une bo�te o� c’est bonnard de taffer et faire tout ce qui est possible pour y rentrer. Et s’y incruster, dans un poste au poil �videmment, comme une moule sur son rocher.

Alors comment le reconna�tre ce boulot de r�ve ? Voici les crit�res :

- Tu touches grave mais pas trop. Il ne s’agirait pas de se motiver, se sentir d�biteur ou se cr�er une d�pendance. Au boulot comme au casino, ceux qui palpent trop finissent par y laisser des poils de burnes et se faire vidanger par un vigile.

- Tu peux d�gager du temps pour une glande en bonne et due forme. Donc �viter les bo�tes o� on rame en chantant. Quand le standard c’est de faire les 35 heures en une journ�e, laisse �a � ceux veulent se prouver des choses � eux-m�mes, comme le fait qu’on puisse divorcer apr�s 6 mois de mariage, se faire zapper par tous ses potes et s’�clater le soir � torcher des rapports sous Excel.

- La bo�te a les reins plus solides qu’un acteur de porno slovaque. Elle doit pouvoir raquer pour que tu fumes des malbaks � la terrasse du troquet d’en face, sans te chercher la nouille toutes les 30 secondes pour v�rifier que t’es rentable � 172%.

- Ton patron est aussi con qu’un hamster trisomique. Il pige rien � que dalle, et tu vas pouvoir l’enfumer � mort.

- L’entreprise est situ�e � moins de 10 min de chez toi (histoire que tu puisses pisser chez toi si les chiottes sont crades). Et surtout dans un coin sympa o� les restaus hypes te permettent de tra�ner le midi, et les boutiques branchouilles te permettent de tra�ner l’apr�s-midi, et les bars classy de tra�ner ton assistante pour un coup au chiottes vite fait.

- Certains de tes coll�gues sont cools mais il y a quand m�me beaucoup de connards. Ce qui veut dire que tu peux baver sur les connards avec les cools. Mais surtout que tu vas avoir de la ressource humaine pour encha�ner les coups de putes et les strat�gies de survie � la econsultantpointcom. H� ouais, on n'entube que les enfoir�s, il faut un minimum de respect quand m�me. Les autres, les cools, il faut les pr�server pour pouvoir leur refiler son taf de temps � autre.

- Il y a un s�minaire annuel o� tu peux niquer tout ce qui bouge encore apr�s 3h du mat (et donc qui n’est pas affal� dans son vomi � r�gurgiter des vieilles id�es issues d’une r�organisation pr�c�dente)

- La bouffe de la cantine est meilleure que chez toi (ce qui peut �tre hard � trouver ou pas selon avec qui tu cr�ches).

Vous voyiez autre chose ?

Bon, en tout cas, dans les grandes lignes, c'est �a que tu dois cibler, mon coco. Mais, �videmment les turbins comme �a ne viennent pas toquer � ta boite e-mail. Donc va falloir te bouger le fion s�rieux.

La prochaine fois, nous verrons la m�thodo de recherche : comment identifier une bo�te qui r�ponde � ces crit�res.

mercredi 11 octobre 2006

French 2.0

French 2.0 c'est le r�seau classe des blogs francophones de qualit�. Autrement dit, une bonne grosse aggr�gation des blogs qui tuent, qui d�chirent leur race, qui maravent tout pire que Mohammed Ali, qui te font gicler les neurones hors du citron et qui te d�matent carr�, propre et soign�. Ouaip. C'est �a.

Et figurez-vous : J'en suis !! Oui m'sieurs dames.

Comme un bon polard, j'ai r�pondu � leur appel � candidatures, et j'ai �t�https://f="https://www.french20.fr/2006/10/11/le-site-du-e-consultant/" title="Cat�gorie d�tente�? euh pourquoi pas cat�gorie d�conne carr�ment hein ?">selectionn�.

Putain, si c'est pas la classe internationale �a, je sais pas ce que c'est.

Comme quoi, contre toute apparence, le econsultantpointcom est un blog de qualit�. Pff, il va falloir nettoyer dans les coins maintenant. Et bonjour � tous les p'tits nouveaux qui viennent. Prendez un si�ge, des chips et faisez donc une r�union quoi. Restez pas l� les bras crois�s en attendant que je vous manage. Faites des commentaires, des powerpoints, des liens, ce que vous voulez mais impliquez-vous. C'est �a le blogging de maintenant. T'es plus juste un lecteur, t'es un co-bloggueur.

Voila. Donc Big Up � Nicolas, Daniel, Benoit et Henri qui g�rent ce truc comme les kings de Kingston City.

Allez demain c'est promis j'arr�te de me la p�ter et je vous balance un billet du tonnerre de Zeus.

mardi 10 octobre 2006

Ch�meur professionnel

C'est le gros dawa du moment. Le type nomm� Thierry F, aurait pass� 24 piges "aux crochets" des Assedics mais l�galement tu vois, en jouant les combinards avec le syst�me.

Alors il sort un bouquin pour expliquer pourwak et comment. Il se fait farcir la chronique chez le Point, sur Europe 1, et on en cause partout ici,https://f="https://obsdurecrutement.free.fr/index.php?2006/10/01/7705-moi_thierry_f_chomeur_professionnel_24_ans_de_chomage_albin_michel" title="Vas-y comme ils sont tous v�ners les gens !!">l�l�

ou encore dans certains forums, ou d'autres forums

Et, en plus, comme �a sent un peu le bidon son histoire (si on en croit les premi�res r�actions de la blogozone), il contre-attaque � nouveau sur le point

Un extrait du book chez Albin Michel.

Moi ce que je comprends pas c'est pourquoi avec une strat�gie comme �a, nickel et tout, il se fait pas tout simplement racheter par Google ?

Bon, quant � toi, cher lecteur, on dirait que tu as de quoi finir ton aprem � rien ramer, mais pay� par ton entreprise, pas par le syst�me ch�mdu hein ! On est d'accord.

Travail mon amour

Il est clair que le rapport au taf de beaucoup de concitoyens est v�ritablement parti en sucette.

Si l'on en croit l'article suivant, trouv� dans Lib�, les c�frans ne sont pas trop happy face de bosser comme des mulets.

Extrait :

"Vite fait mal fait (Par Luc Peillon)
Contraintes ubuesques, pressions hi�rarchiques, obsession du chiffre : de plus en plus de salari�s �prouvent de la honte � devoir b�cler leur travail. Une souffrance morale contre-productive."

De turbiner � fond les manettes, comme un stakanoviste vieille �cole, je peux comprendre que �a te foute pas la patate � faire p�ter la pile alcaline (citation citation - celui qui trouve gagne un vieux chewing gum), mais b�cler son boulot.. enfin merde, c'est le kif �a non ? Le r�ve de tout esclave contractualis� salari�, �a non ?

Me dites pas que quelqu'un en a quelque chose � foutre de faire du boulot propre ?

vendredi 6 octobre 2006

Hong Kong Fou Fou

Y a pas � dire Hong Kong c'est vraiment Rock'n Roll. Les mecs ont tellement la banane qu'ils se font des clips hardcore pour s�duire les investisseurs. Il faut quand m�me un vrai esprit punk pour oser sortir une vid�o de promo askom.

Moi, je vous dis, l�-bas, c''est une autre fa�on de travailler, plus cool, plus quiltran, plus d�contract'. Tu peux te foutre � danser comme un zouave juste parce que t'es content d'�tre un putain de wouiner qui explose tout dans son bizness. T'as le smile permanent parce que t'es entour� de big immeubles corporate et �a vraiment si c'est pas le paradis, il te reste plus qu'� aller te faire ramoner le fion par une tribu de gorilles dans la jungle.

Ca vous donne pas envie d'investir toute votre maille � Hong Kong �a ?

La vid�o grand format ICI

Source : Da Skritch (son billet sur le sujet)

jeudi 5 octobre 2006

Comme si de rien n'�tait

Depuis que je suis ruin� et que je peux plus flamber � mort avec mes comptes au Bahamas, j’ai une patate d’enfer.

C’est vrai, �tre riche � brasser des y�bis comme on manie du PQ, c’est chiant comme une pluie acide sur le Lac L�man. Tu te morfonds dans une sorte de d�sarroi esth�tique o� tu encha�nes les vacances hupp�es avec tes potes semi-attard�s de ton club de polo, les garden party nazebrocques avec des vieilles si lift�es, liposuc�es, botox�es qu’on dirait des barbies en peau de zob, ou plus d�primant encore les teufs mega hype o� des jetsetters fatigu�s enculent mollement des pseudos-putes bourr�es jusqu’� la chatte de coca�ne bas de gamme. Le mardi, tu vois ton conseiller financier : un bigleux dont le bide est tellement big que sa cravate lui arrive � peine au niveau des pectoraux. Il te dit que tu viens encore d’engranger cette semaine, le revenu annuel de 348 villages africains, mais que c’est pas terrible. Alors tu lui refiles un cigare et une tape sur l’�paule pour qu’il se casse et ferme sa gueule qui sent le p�t� pas frais. Tu finis par t’enfermer dans une de tes maisons secondaires, la plus ripou de pr�f�rence, pour ouvrir un blog sur un sujet que tu ne connais pas : le travail.

Bref, je suis trop joice d’�tre sorti de cette gal�re de millionnaire d�sabus�. Gr�ce � un banquier v�reux qui s’est trac� la malle avec toute mon oseille. Mais aussi, gr�ce � vous, les gens des commentaires, qui r�guli�rement vous pointez ici pour me montrer que la vie normale �a le fait aussi. Qu’on peut se bidonner sans forc�ment �tre blind� aux as.

Tu vois, avec tout ce recul que j’ai pris dans la gueule, je m’sens aussi cool que Johnny.

Du coup, j’ai tout fourgu� ce qui me restait et voil�, je repars � z�ro comme dans le po�me de Rudyard Kipling. Avec ma bite, mon couteau et ma grande gueule. D'autant plus que suite � mes d�confitures avec ma banque Baham�enne, j'ai perdu la confiance de mes associ�s Albanais et mon bizness de blanchiment gestion de fonds a pris un sale coup.

Voil� mon plan d’action pour me sortir de la mouise :
- Trouver un vrai taf qui me permette de gagner ma cro�te et de faire bouffer ma famille, bref assurer le minimum vital rapido
- Monter une strat�gie d’enrichissement � moyen terme pour m’en refoutre plein les fouilles (non parce que si �tre riche est chiatique, le devenir est beaucoup plus fun)
- Avoir plein de nouveaux copains rigolos
- Trouver un truc pour ne plus m’emmerder quand je serais riche (les copains de la ligne au-dessus pourraient aider)

En v�rit�, devant de tels d�fis, je me sens un peu �cras�, tel le caca de cleb’s que tu foules, alerte et joyeux, en sortant du trom� tous les matins.

Mais on fait comme si de rien n’�tait. J’ai un standing � respecter, moi M�sieur.

mardi 3 octobre 2006

Devenez riche, beau et intelligent gr�ce avec Powerpoint, Excel et Word

Dans la s�rie des e-books incontournables qui te fracassent la t�te par leur intelligence et qui te maravent le bide � force de se plier de rire, voil� un chef d'oeuvre bien connu des vieux du net mais qu'il est bon de red�couvrir. C'est aussi l'occasion de se remettre �a dans la tronche, hein les jeunots du web 2.0, pour ne pas r�p�ter les boulettes de la premi�re bubulle.

Dans ce bouquin, Rafi Haladjian se farcit les logiciels f�tiches de 'Crosoft, tranquillement, sans se v�ner mais par une d�monstration implacable de leur connerie fondamentale. Il te prouve que ces outils loin d'�tre des interfaces pour communiquer efficacement au boulot et partager ta science et ton taf' avec tes coll�gues, peuvent facilement se transformer en machines � bullshit. Des usines � d�biter de la pens�e-saucisse � tire larigot. Il te raconte aussi comment le pack office infiltre ton citron pour conditionner ta fa�on de penser et faire de toi � vrai zombie du taf qui pense par le logiciel au lieu logicieler sa pens�e. Ok, j'exag�re un chouia mais woualla, tu lis et tu vois par toi-m�me.

Et apr�s tu passes � Open Office, ou tout autre solution libre. Ce qui ne change que dalle vis � vis de ce que balance Rafi, mais au moins tu paies plus pour �a.

Pour ceux que �a int�ressent, Rafi est sympa. C'est un des pionners de l'interweb avec France Net. Depuis tout petit, il d�chire tout avec des visions compl�tement chtarb�es dont tu demandes quel en est l'acide originaire. Mais globalement ses concepts marchent, comme les r�seaux pervasifs par exemple https://ref="https://www.ozone.net/" title="Le gars il veut tout wifiser ou quoi ?">Ozone.

Aujourd'hui, il �l�ve des lapins.

1 2 >