Le site du e-consultant - Th�orie et pratique de la survie en entreprise

 


lundi 15 septembre 2008

Le e-consultant chez Boxsociety

Tout le monde conna�t David de Boxsociety ? L'entrepreneur exil� � Cuba qui monte un super biz plein de cigares. H� ben, il m'a invit� � venir faire le k�k� sur son blog. Et comme tu aimes bien mes blogcrossings � l'arrache, petit lecteur du econsultantpointcom, je me suis dit qu'il fallait encore taper la connerie pour te faire plaisir. Vraiment je suis une poire.

Alors si tu veux savoir comment s'expatrier avec succ�s dans un pays du Tiers Monde, c'est par l� que �a se passe.

En attendant le prochain guestblogging, tu peux toujours prier s�v�re ton dieu local pour que je me sorte les doigts du cul et que je fasse enfin un billet potable pour ici.

vendredi 15 ao�t 2008

Navie d�missionne

Navie, qui a assur� l'interim sur ce blog, pendant que je j'�tais mon slip � la plage pour voir si j'avais vraiment le cul aussi blanc qu'un bout de poulet, vient de me balancer � la tronche sa lettre de d�m. Tout �a, alors que son CDD pourrave d'assistante exploit�e qui �crit des billets � la toque pendant que le boss se la coule douce n'est m�me pas fini. Et surtout alors qu'on a m�me pas pu lorgner un bout de ses nichons.

Moi, je dis : y a plus de petit personnel convenable. Y a plus de jeunesse non plus, mais �a on le savait.

Voici sa lettre :

Cher Monsieur le E,

Je suis ravie de notre collaboration m�me si votre go�t prononc� pour le travail � temps plein m'a plus qu'�puis�e.

A l'occasion de mon interim, j'ai rencontr� des clients charmants tr�s press�s de voir des photos de moi en secr�taire (qui a bien pu leur laisser croire que j'�tais mod�le), des qui ont aim� mon travail et d'autres qui ne l'ont pas DU TOUT appr�ci� (une p�tition sign�e par une personne pour me faire virer quand m�me).

J'ai fait le tour de nos collaborateurs et apr�s m�res r�flexions, flexions et extensions dans le local � photocopies, je me suis dit, qu'il �tait bien trop fatigant de travailler.

Un aveu � vous faire, j'ai pas foutu grand-chose, mais vu mes stats j'ai envie de vous dire qu'�tre une dinde, �a paye.

Du coup j'ai d�cid� de suivre Richard le DRH dans sa villa � Cannes, il veut me pr�senter un producteur de films � ind�pendants �… Il parait que je passe bien � la cam�ra, on � fait des essais … Hihihi.

Ah mon cher patron, ce f�t un plaisir de participer � la mont�e de votre �nooooorme et turgescente entreprise.

Je file, j'ai des maillots � acheter, Richard m'a dit de ne pas me charger en v�tements, il fait chaud l� bas.

Navie

Ps : Quand tu veux ptit con je rebosse pour ton site over-c�t� plein de lecteurs m�les qui ne veulent que savoir si je porte une culotte . Une photo de moi au t�l�phone va t-elle suffire?

Ceci dit, quoi que, toi lecteur acerbe et habitu� � la haute voltige de mes conneries de bas-�tage, tu aies pens� de ses bafouilles, je crois qu'il faut quand m�me lui tirer notre falsar chapeau. Elle a tenu � la bride le econsultantpointcom.com pendant deux semaines, sans se faire blackbouler par la horde des supporters abreuv�s de binouze et des machos de tous poils que vous �tes (lectrices incluses), sans se foutrager non plus dans des posts d�biles sur son shopping de fille ou la taille de ses spots purulents le matin. C'est respectable pour une gonzesse qui bloggue. Et tout �a avec la promesse de mythiques photos cochonnes qu'elle a eu la d�cence de ne pas envoyer.

Donc, un grand "Big up" � Navie.

Edit : elle vient de me dire que si on battait le record de commentaires sur ce billet, elle envoyait une vraie photo hot.

mardi 12 ao�t 2008

Le e-consultant chez Look Zippy

Dans la s�rie des billets en guest-posting, Look Zippy vient de publier un y�bi � wam sur son blog.

H� ouais, moi j'ai pas fait que battre la moule pendant mes vacances, je me suis aussi d�crisp� le bigorneau pour vous torcher un ou deux trucs de derri�re les caillasses.

Lecteur, mon pote, tu vas pouvoir d�couvrir ma strat�gie pour instaurer le port du t-shirt obligatoire au bureau.

Je vous invite vivement � aller poster quelques commentaires � votre sauce sur ce billet, en vous �tant inscrit la gueule sur le site au pr�alable (�a fait plus propre).

Ce qui est cool avec le guest-posting, c'est que chaque fois que tu fais un billet, y en a 3 autres qui d�boulent. Comme �a, si tu t'emmerdais et que tu voulais mater un vieil �pisode de Star Trek, ben c'est niqu�.

vendredi 11 juillet 2008

Le e-consultant au Khaos Club

Vous connaissiez le blog de Khaos Farbauti Ibn Oblivion ? Moi non plus, mais il parait qu'il est super plus bal�ze que tous les blogs du top Wikio r�unis.

Aujourd'hui, j'ai l'honneur d'y avoir fourrer hardcore sans vaseline ni harrissa un billet intitul� Comment n�gocier son d�part en retraite pour son mariage..

Entre la r�daction de votre bafouille pour mon concours et mes multiples billets ici ou ailleurs, ouais, j'ai bien la pr�tention de vous occuper tout votre putain de temps de cerveau disponible.

lundi 7 juillet 2008

Le e-consultant chez Le Tribulateur

Ah ah. Encore une nouvelle incruste de guest-posting. Cette fois chez Le Tribulateur avec un billet qui s'appelle : les 7 mythes de l'entrepreneur d�butant.

Celui-l� est un brin pol�mique et du coup, Le Tribulman, en grosse flippette qui veut pas de bordel sur son blog, il a ferm� les commentaires.

Par contre, ce qui est chanm�, c'est qu'il dit qu'il va r�pondre aux 7 points de mon billet, et nous livrer le vrai v�cu d'un vrai cr�ateur d'entreprise sur mes conneries de consultant. Du vrai insight pour vous les Djeun's.

Ah, le guest-posting, c'est vraiment trop top. On se marre grave. On d�couvre de nouveaux blogs, on pol�mique, on enfourne du billet � la toque.

Allez, c'est pas tout �a, mais il m'en reste encore trois � torcher.

vendredi 4 juillet 2008

Le e-consultant chez Navie

Navie tient un blog bien fendard, o� �a part en d�lire dans tous les sens. Elle a balanc� y a une quinzaine un Super Concours de Malade (SCM) o� en gros il fallait torcher un blabla de ce que pourrait bien r�pondre un toubib (Docteur Navie) en consult' � un type qui lui dirait une phrase chelou tir�e des requ�tes zarbi qui ont amen�es les internautes sur le blog de Navie...

Vous avez rien pig� ? Moi non plus.

C'est pas ce qui m'a emp�ch� de gagner.

Ouais, je sais, je suis un gros frimeur. En attendant de pouvoir vous la raconter comme moi, vous pouvez toujours aller lire ma prose en r�ponse � la requ�te : "Je m'habille comme une pute et j'aime �a."

Mais le plus fun dans tout �a, c'est que j'ai gagn� �a :

Ouais, ouais, une super liqueur sessuelle qui transforme n'importe quelle nonne frigide en actrice de film de boules.

Je suis bien s�r persuad� que �a marche, et j'ai plusieurs id�es avec �a :

- La refourguer partout dans � la cantoche de mon bural pour que toutes les meufs deviennent des folles de cul et qu'on puisse se tourner un lipdub porno d'entreprise
- En verser dans le kawa de la vieille clodo qui squatte toujours � cot� du monop'
- L'emballer dans une super bouteille ch�bran, me faire passer pour un type d'une agence de buzz et l'envoyer � une bloggueuse qui tient un "blog de fille". L'id�e c'est de lui faire gober que c'est un �chantillon d'une nouvelle boisson �nergisante � consommer au bureau pour se requinquer apr�s le dej'..
- En faire boire � une chienne et la promener en laisse au supermarch� pour voir si elle se colle la teuch � tous les caddies
- Ou � mon tour organiser un concours de malade pour le refiler � quelqu'un viteuf, parce que si je me fais chopper avec �a, Bobonne va me faire passer un sale quart d'heure � la zonm�.

Vous en pensez quoi ?

mercredi 2 juillet 2008

Le e-consultant chez MrBoo

Apr�s Mashable, l'inf�me putasse du billet que je suis a balourd� sa prose chez MrBoo, le c�l�bre apache du web, qui a
- scalp� Pierre Chappaz lors de son concours de start up
- lanc� la buzzrace, une folle course dans les bois entre iroquois du blog
- sorti la hache de guerres des Entreprenautes
- bu plus que de raison d'eau de feu lors des soir�es du m�me nom
- envoie des nuages de fum�es dans tous le oueb pour faire conna�tre ses id�es et innovations (au moins une par jour, m�me s'il n'en sort officiellement qu'une par semaine)
- et plein d'autres choses encore, mais �a me fait chier de les dire.

Ca se passe, l� et �a essplique comment lever des fonds avec �l�gance.

Et apr�s ?

Bient�t chez Jean-Hub, ensuite dans l'Oblivion et apr�s peut-�tre chez vous ?

Pendant que les pouffes s'arrachent des fringues chinoises � leur vrai prix, moi je fais de la promo sur les billets en guest posting. Faut en profitez les gens.

samedi 13 janvier 2007

Mon nouveau blog

Comme je vous l'avais d�j� l�ch� dans mes perspectives pour 2007, y a un nouveau blog qui sort. Et je m'�tais pas tromp�. Attention, Elisabeth, tu vas bient�t pouvoir aller faire coucouche panier.

Dej� que je pionce plus � cause de tout le taf que j'ai en ce moment (alors que j'ai toujours pas de job officiel), je me demande quelle putain de nouvelle meca de synth�se va venir remplacer ces pilules de speed que je m'enquille � longueur de journ�e pour tenir le coup. Mais peu importe, je sens que �a va �tre une bonne �clate.

Ce nouveau concept est juste une folie furieuse, un projet d�ment, initi� par un mec dont je ne peux que saluer l'ouverture d'esprit. Et avec toute une super �quipe qui a boss� l� dessus et m'a aid� � monter le bazar. Big up !

C'est officiellement lanc�. H� oui, vous pouvez y aller mais faut causer anglishe because c'est worldwide et super corporate powaaa.

L'url c'est �a : 9 commentaires :: aucun trackback

mercredi 25 octobre 2006

Les femmes au travail ou mille raisons de recruter une louloutte - �pisode 1.

En bons consultants que nous sommes, nous passons en revue les key drivers de la louloutte au travail. Qu'est-ce qui fait courir Louloutte et que kiffe-t-elle au boulot ? Comment motiver vos loulouttes, et ne pas trop les motiver non plus ?

Pour r�soudre ce key problem nous allons examiner des scenarios (-ii pour les intimes, mais qui a cru un jour que vous parliez latin) et en tirer des key aoutcomes pour le bizness :

Scenario 1 : d�l�gation de projet � la louloutte.

Starting point: vous ne faites partie d'aucune minorit� (donc vous �tes un homme), et venez de recruter une nouvelle collaboratrice pour faire plaisir � vos petits collaborateurs lubriques, vous donner bonne conscience, et sous payer sans vergogne.

Vous avez r�fl�chi � un nouveau projet dont vous souhaitez lui d�l�guer l'�tude. Supposons pour rester concret qu'il s'agisse du design d'une poubelle � p�dale plus ergonomique qui va r�volutionner le march� de la poubelle � p�dale. Ce projet est un crit�re cl� de success de votre d�partement et vous �tes tout �mu vous-m�me en demandant � votre petite louloutte d'y r�fl�chir.

Paf une semaine plus tard vous venez toquer au bureau de Louloutte pour avoir son feedebaque sur le nouveau design de la poubelle � p�dale. En passant la porte vous manquez de tomber dans les bras de Jean-Pierre votre patron � vous qui vient d'offrir votre poste � Louloutte. Vous rentrez chez vous la mort dans l'�me et la photo de votre bulldog dans le carton. Vous essayez de vous remonter le moral allant chercher un yaourt au soja dans le frigo mais quelque chose de cylindrique et malodorant vous g�ne dans votre cuisine sans que vous sachiez l'identifier. Vous voil� donc sur le carreau.

Ah ben alors kes qui s'est pass� ? Mmhh ?

Vous avez sous-estim� la facult� d'appropriation de Louloutte. Car Louloutte s'approprie. Elle se met en mode incubation. Elle se focusse sur la p�dale � en oublier d'acheter son demi sandwich pourri � 20 euros le midi (car votre boite pourrie est � la D�fense, comme toutes les boites pourries). La fi�vre de la p�dale la gagne toute, elle la ram�ne � la maison, et dort avec. Louloutte est infiniment plus m�thodique, obsessionnelle et consciencieuse que vous. Elle s'en tamponne, elle, des r�sultats du rugby sur l'�quipe.fr, de la rayure sur l'aile droite de sa nouvelle Asti Marton � faire gommer entre midi et 2, de la bi�re avec le coll�gue en costard au bar de la D�fense pourrie. Et c'est la grande puissance du sexe Faible (!), efficace, besogneux, implacable. Vous �tes d�pass� pauvre homme que vous �tes.

=>Aoutcome du Scenario 1 : sachez d�l�guer � bon escient � vos collaboratrices.

mardi 3 octobre 2006

Je me la p�te chez Aziz

Et encore une mission de blogcrossing accomplie sa race. Cette fois-ci, c'est chez Aziz qui tient le blog E-conomy et qui est l'inventeur du blogcrossing !! Ouaip. Alors �a te coupe pas la chique �a ? Comment je deviens une star du oueb et tout.

Ca parle du monde de la Com' et �a s'appelle : les 5 guerres de la pub.

Tu peux aller donc lire tout �a, faire des commentaires, mais t'es gentil tu salis pas.

dimanche 16 juillet 2006

Le gros d�bat

Sur le site de Dolce, dans une logique de blog-crossing des familles, je me suis fendu de 4, oui 4, gros billets sur les rapports entre internet et �dition, ou comment le gros r�seau allait tout faire p�ter dans l'univers �triqu� des types en costard en laine.

C'est l� :

baron, mais ce type a un gros potentiel.

Je vous dis pas comment je me la p�te. Tiens, je crois que je vais aller faire un tour en bagnole en klaxonnant � donf' comme les beaufs de la semaine derni�re..

Faudrait peut-�tre que je foute un slibard avant.

mardi 4 juillet 2006

Success Story � la Fran�aise : des vaches b�arnaises dopent la productivit� en entreprise.

Ou comment une r�ussite industrielle met � jour le fameux syst�me fran�ais.

Sp�cialiste incontestable des vaches et autres ruminants, l’auteur du Blog de la Vache vous narre aujourd’hui l’�tonnante r�ussite industrielle d’un grand cabinet Fran�ais, Ermst and Old, auteur d’une m�thode qui propulse la productivit� moyenne des salari�s en entreprise de 23,73% � 108,22%. Cette m�thode miraculeuse repose sur l’utilisation de vache B�arnaises.

Au d�part, comme souvent, un fait divers. A l’occasion de la cl�ture des comptes 2003, le directeur financier du grand p�trolier Voval Pina Elp fait ce singulier constat : les indicateurs de productivit� de Pau, la filiale dormante du B�arn, sont sept fois plus �lev�s que ceux des autres entit�s du groupe, alors que c’est historiquement une filiale de bras cass�s. Dans une op�ration tiroir-caisse dont lui seul a le secret, le cabinet Ermst and Old propose au p�trolier une prestation de 802 589 euros pour �tudier le ph�nom�ne. Il remporte le march� au restaurant du Ritz et mandate deux stagiaires pour la r�daction d’un rapport en am�ricain avec des camemberts Excel.

Sur le terrain le constat est imm�diat. Les stagiaires Marie-S�gol�ne et Jean-Henri, tous deux fils et fille d’associ�s du cabinet, sont rapidement mis dans la confidence : le directeur du centre de profit de Pau a un scabreux penchant (que nous ne d�taillerons pas ici) pour les vaches B�arnaises et a fait d�m�nager le site � proximit� d’un champ truff� d’icelles pleines de pis.

Ici donc, par la volont� turgescente de la direction, les B�arnaises sont autoris�es � vaquer au cœur de l’entreprise ! La grille d’entr�e et le hall sont grand ouverts et les B�arnaises vont et viennent � leur gr�. On les croise dans les couloirs, aux toilettes ou m�me dans l’ascenseur, et il n’est pas rare de trouver une bovine crott�e couch�e de tout son long sur la moquette, au milieu d’un bureau, exposant ses mamelles ballonn�es aux regards des salari�s occup�s. Les plus gourmandines connaissent par cœur le chemin du bureau ovale du Pr�sident o� elles deviennent, l’espace d’une heure, les reines de l’under-desk avec force meuglements.

Mi 2004, Marie-S�gol�ne cl�t l’affaire par une s�ance de slides en am�ricain avec son tailleur gris moulant, puis remet son rapport et la facture off-shore au petit personnel du p�trolier. Au retour d’un golf en Suisse, les dirigeants de Voval Pina Elp se font traduire le rapport en fran�ais et prennent connaissance des conclusions du Grand Cabinet : En contact permanent avec le monde animal, le stress du salari� est r�duit de 74% L’absorption de lait cru (un espace de traite a �t� organis� dans l’entreprise) favorise une sant� saine du salari� (cong�s maladie r�duits de 58%) Le temps de travail effectif du salari� passe de 28 minutes � 6h12 par jour 3,5% des vaches participent � activement � � la productivit� (tri du courrier, lavage des vitres) On observe �galement, sans raison apparente, un pic de productivit� des femmes aux horaires de traite

Le rapport est class� sans suite et on ferme la filiale de Pau.

L’histoire eut pu en rester l�, mais c’�tait compter sans le flair du cabinet Ermst and Old, qui n’est pas la moiti� d’un malin. A la suite de cet audit Palois, le cabinet d�pose 24 brevets d’innovation sur le sujet et se lance dans la prospection. En 2005 coup de th��tre ! Il signe avec le D�bit Lyonnais un accord global � Win-Win � au restaurant du Ritz, par lequel l’argentier d’Etat (quand l’Etat avait encore de l’argent) donne au grand cabinet toute latitude pour concevoir et piloter un chantier d’industrialisation BCP (Bearnease Cow Productivity) sur leur site prestigieux de la D�fense.

Pr�s de huit mois et 257 million d’euros plus tard, le r�sultat est impressionnant. Amen�es par navette sur le parvis de la d�fense, les B�arnaises sont mont�es dans les bureaux chaque matin par un syst�me de tapis roulant hydraulique � cr�neaux. La traite, sous contr�le m�dical, est organis�e � 10h30 et 16h30 dans une salle cr��e sur mesure. Chacun peut la suivre en visioconf�rence de n’importe quel bureau, ou en streaming video sur le site institutionnel. Pour parfaire l’ambiance apaisante, un designer de renom a fait poser une moquette verte � p�querettes et, de chaque fen�tre, le salari� peut voir au moins deux vaches en plus de celle qu’il a dans son bureau (� 65.251 du cahier des charges). Pour ce faire, un syst�me assez complexe d’h�licopt�res et de filins (brevet�) a �t� mis sur pied, qui balance les vaches devant les vitres.

L’affaire industrielle devient bient�t une r�ussite nationale. A l’occasion du sommet mondial de Puteaux, Bernadette Chirac et David Douillet en personne organisent une visite comment�e du site aux dirigeants de tous bords, et le chef d’Etat Chinois envoie une d�l�gation d’industriels dans la foul�e, re�ue toute affaire cessante par Chichi.

Le banco est total. L’action du D�bit Lyonnais d�chire et Ermst and Old signe � tour de bras des contrats faramineux. De leur c�t�, Marie-S�gol�ne gagne 78 fois le smic par mois et Jean-Henri, qui avait secr�tement d�pos� un brevet � titre personnel, se suicide de neuf coups de couteau lors d’un s�minaire de coaching sur l’�le de Beaut�. Dans un tout autre registre, les caisses de l’UMP semblent inexplicablement se remplir de mani�re exponentielle. Nos b�arnaises, portant haut les couleurs patriotiques, s’envolent par charters entiers pour les Etats-Unis, la Chine et les Emirats Arabes sous le contr�le vigilant de l’OMC. Apr�s les ann�es de vache maigre, la France retrouve enfin la place internationale de premier plan qu’elle avait laiss�e � des puissances �trang�res et vilaines. Jacques Chirac, port� par une campagne somptuaire o� on le voit chevaucher des B�arnaises dans son ranch de Corr�ze et distribuer du lait frais aux n�cessiteux avec Zizou, est r��lu haut la main en 2007. Bernadette et David Douillet refont leur garde-robe tout en cuir, et sillonnent la France dans � Les TGV de la bonne traite pour les enfants-qui-sont-moches�.

Voil� donc cher lecteur qui prouve encore, si cela �tait n�cessaire, qu’il existe bel et bien un mod�le de r�ussite � � la fran�aise �, o� l’entreprise est le poumon vert d’un syst�me gagnant et vertueux pour tous les gens qui le m�ritent. Comme disait un ancien ministre de l’int�rieur � son ami Mamadou : vous, vous avez les bananes et le caf�, et nous on r�fl�chit Monsieur ! Que vive l’Entreprise, que vive la R�publique et que vive notre beau pays !

Pour le e-consultant - N�bude, la vache de Paris.

mercredi 17 mai 2006

Comment faire une pr�sentation - partie tou (touyoutou)

Reprenons. Donc, vous avez �cop� d’une pr�sentation � faire devant le Comit� de Pilotage, le Board, ou tout autre paquet d’huiles qui d�cident de votre avenir, sur un sujet dont vous n’avez aucune id�e. Vous avez essay� de refiler la patate chaude lat�ralement ou verticalement dans l’organigramme, mais sans succ�s. Que faire ?

Bien s�r, vous pourriez commencer � vos documenter, lire les revues sp�cialis�es, faire des recherches sur internet, et tout un tas de choses tr�s fatiguantes. Mais je ne vous le conseille pas. Vous n’aurez probablement pas le temps, et si par miracle vous y parvenez, ce sera pour vous pr�senter devant vos huiles compl�tement �chevel� et crev�. Ce qui se passera alors, c’est que tout le monde commentera votre air echevel�, et personne n’aura remarqu� que vous connaissez le sujet. Vous pouvez me croire, c’est du v�cu.

Non, il vaut mieux se mettre en chasse de La Personne Qui Sait. Il y a forc�ment quelqu’un, quelque part, qui conna�t le fameux sujet. Vous vous rendrez compte, en la cherchant, que La Personne Qui Sait est un �tre rare et myst�rieux, un peu comme le Graal. M�me quand votre bo�te est cens�e �tre un repaire d’experts, les gens qui savent vraiment se comptent sur les doigts d’une main.

Comment est-ce possible ? Tr�s simple : une entreprise est partag�e entre deux sortes de personnes : celles qui savent (qui sont aussi celles qui font), et celles qui font des ronds de jambe. A mes d�buts, je pensais na�vement que me placer dans la premi�re cat�gorie m’assurerait un avenir dor�. Erreur. Seuls ceux qui font des ronds de jambe montent dans la hi�rarchie, pour deux raisons principales :

1/ il faut bien quelqu’un pour faire le boulot, et ceux qui font des ronds de jambe en sont incapables, donc c’est eux qu’on fait monter dans le management

2/ Les huiles ne voient que ceux qui passent leur temps � faire leur propre publicit�, et ils ignorent m�me que les autres existent. Ou s’ils les voient, tout ce qu’ils en retiennent, c’est qu’ils ont l’air �chevel�.

Bref. Heureusement, il y a toujours de pauvres h�res qui ne comprennent pas cette v�rit� profonde, et qui se cr�vent la paillasse pour le bien commun. Une fois que vous en avez d�gott� un(e), plusieurs m�thodes sont possibles pour obtenir leur aide : chantage, menace, corruption, promesses fallacieuses, ou petite g�terie sous le bureau. Voire une combinaison de tout �a. D�brouillez vous, sur ce coup l�, vous �tes grands aussi.

Une fois que vous avez extirp�, par des moyens plus ou moins moraux, la substantifique moelle du cerveau de Celui qui Sait, n’oubliez pas le plus important : LA PRESENTATION. Vous remarquerez qu’il arrive qu’un consultant soit d�bile, mais jamais qu’il soit nul en powerpoint ou mal habill�. Je vous laisse en tirer un enseignement. Je suis moi-m�me quasiment capable de reproduire Finding Nemo en Powerpoint, Pixar, � c�t�, c’est des rigolos.

Donc, m�me si votre contenu ne vaut pas un balle, soignez la pr�sentation de ce grand vide sid�ral, avec plein de graphiques qui ne veulent pas dire grand-chose, de petits animations � la con, beaucoup de bullet points, et plein de mots que personne ne comprends. Mettez votre plus beau costard / tailleurs noir ou bleu marine (je vous conseille Armani, �a le fait bien). Et surtout, SURTOUT, prenez un air absolument convaincu que vous d�tenez la v�rit�. C’est difficile � croire, mais je vous assure, l� encore c’est du v�cu, �a marche � tous les coups. Pour vous donner du cœur � l’ouvrage, rappellez vous : vous n’y connaissez peut �tre pas grand-chose, mais les huiles devant vous, encore moins. Mais ils ont de tr�s beaux costards.

lundi 15 mai 2006

Comment faire une pr�sentation - partie one

Pour cette petite chronique hebdomadaire - qui ne sera sans doute jamais hebdomadaire, mais j’aime bien l’expression, elle en jette un max - notre v�n�r� e- me proposait � Petit tour du monde du consulting - l’Italie �. Or, probl�me : mon activit� principale en Italie �tant de boire des Camparis sur les terrasses en faisant de grands gestes avec les mains, je ne me voyais pas faire son papier.

Que vous raconter, alors, pour devenir votre coach au bureau pr�f�r�, et supplanter le e- avec panache dans vos cœurs et vos favoris ? Et bien � part quelques consid�rations sur les ratios bancaires � se taper le cul par terre d’ennui, l’enseignement principal des mes presque dix longues ann�es chez un grand du conseil reste, j’en ai peur, Comment faire une superbe pr�sentation - avec le num�ro de claquettes qui va avec - sur un sujet que vous ne connaissez ni d’Eve ni d’Adam ?

Je sais ce que vous pensez. Si vous n’�tes pas consultant, vous trouvez que �a fait peu, comme enseignement en dix ans - et si vous �tes consultants, vous savez bien que j’ai raison. Mais ne vous m�prenez pas, pipeauter avec talent est un art, qui demande une certaine pr�disposition naturelle, et de looooongues ann�es de pratique.

Donc, que faire lorsqu’un couillon enfarin� vous demande, de but en blanc, de faire une petite pr�ze sur, au choix : le remplacement du ratio de Cooke par celui de Mc Donough, les nouvelles tendances en mati�re de data-mining, ou l’impact du CRM sur les ventes, et que vous ne connaissez m�me pas ces mots, comme la plupart des gens normaux sur cette terre ?

Avant toute chose, avant donc de vous mettre � courir comme un poulet sans t�te sur votre open space, compl�tement paniqu�(e), il convient de se demander en priorit� : QUI vous pose la question ?

a/ un �tre hi�rarchiquement �gal, ou m�me pire, Dieu nous en garde, un �tre hi�rarchiquement inf�rieur. Alors l�, vous pouvez vous d�tendre, et m�me vous bidonner un bon coup. Votre rire peut �tre d’une intensit� inversement proportionnelle � la probabilit� de voir Couillon promu et devenir votre chef - �a arrive, �a, les enfants, �a arrive, et dans ces cas l� vous remonte � la figure toutes les saloperies que vous avez inflig� � votre coll�gue. Donc pensez-y.

b/ un �tre hi�rarchiquement sup�rieur, mais pas votre sup�rieur en droite ligne. Alors l� �a d�pend. Chez un big 4, un associ� est un associ� et il convient de se prosterner quoi qu’il arrive. Dans d’autres entreprises, on ne se prive pas de dire au g�neur d’aller voir ses �quipes au lieu de faire chier, voire, pour aller pleurnicher chez son n+1. Passez donc cinq minutes sur ces consid�rations de politique interne. Vous avez encore une chance de feinter le truc.

c/ votre sup�rieur hi�rarchique. Je serais franche et directe, il n’y a qu’une seule bonne r�ponse : � mais bien s�r chef, sans probl�me chef, vous pouvez compter sur moi chef� et avec le sourire s’il vous pla�t. Car avouer que vous ne connaissez pas le sujet serait un peu comme lui dire que vous avez une forme hyper contagieuse de l�pre : vous �tes grill�s, et on vous regarde avec d�go�t dans les couloirs pendant des mois. En somme, ce serait un cas s�v�re de CLM (Career Limiting Move), terme vedette chez mon regrett� ex-employeur.

Donc vous dites oui, et vous voil� sacr�ment dans la merde. Mais ce n’est rien ! Je suis avec vous et vous allez n�gocier ce tournant d�licat avec brio.

Premi�re �tape : jetez-vous sur le Dialector pour comprendre les mots cruciaux comme CRM ou data-mining.

Deuxi�me �tape : attendez la semaine prochaine (ou quand j’aurais le temps de continuer) parce que l� �a commence � faire une sacr� tartine et j’ai autre chose � faire aussi.

PS 1 : tiens je vais peut �tre �crire un livre sur la question, finalement…

PS 2 : tiens j’y pense, �tant donn� le contenu de mon billet, j’aurais tr�s bien pu vous pondre une note sur le consulting en Italie, finalement…

vendredi 12 mai 2006

Les 7 r�gles d'or du bon consultant - blogcrossing

Yo, je me suis fait blogcross� la teut� chez e-manuel. Et je lui ai pondu un petit y�bi sur les r�gles d'or du consultant.

Ca marche � fond ce truc de blog crossing, c'est classe. Moi je m'�clate avec �a. Pas vous ? Ah bon. Merci e-manuel de m'avoir ouvert les portes de sa boutique et merci � Aziz d'avoir eu cette id�e.

Tiens, je vais demander � Karl Z�ro s'il veut pas participer.

Bient�t, l'article de Dolce ici en blog-crossing.

C'te suspense que je te fous comme �a le vendredi aprem.

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