Ce projet des 30 dollars est aussi, et avant tout, une exp�rience p�dagogique. Donc c'est pour ace que j'inaugure moi-m�me avec une paire de cisals affut�s comme les dents d'un gros requin du flouze, la toute premi�re "le�on de bizness".

H� ouais, c'est bien joli de faire mumuse avec la tunasse comme un puceau avec son joujou poilu, mais encore faut-il en tirer des enseignements. Quelque chose qui te reste dans la tronche, qui te permette de faire avancer ta bicoque vers une eau plus claire, de te construire un leadership des familles et surtout de pouvoir te la raconter s�v�re quand tu chauffes une de ces pouffes de la com' qui kiffent les bons mots autant qu'une bonne levrette le pif dans la coco (figure acrobatique autrement appel�e : "va et vient sur la ligne").

C'est qu'au econsultantpointcom, on veut pas que tu claques idiot. Bon, ok, t'as toutes tes chances quand m�me, vu qu'avec le temps les neurones se font la malle comme les lapins � l'ouverture de la chasse. Mais on va essayer de tenir un peu au del� de la date de p�remption, si �a t'emmerdes pas.

Ca serait con de devenir p�t� de tunes et de rester couillon. Tu finirais pas �pouser Paris Hilton.

Alors c'est quoi cette premi�re le�on de bizness ? Ouvre bien tes esgourdes :

Le�on bizness n� 1 : L'opportunit� est la m�re de tout bizness

Pour faire un bizness, il faut � un moment donn� saisir une opportunit�. Ca peut �tre une id�e de malade qui fera cracher la machine � cash, �a peut �tre une rencontre avec un ing�nieur trop bal�se mais qui n'a aucun sens du genhar, �a peut �tre un vieux grigou qui veut refourguer sa bo�te pour pas reuch parce qu'il kiffe ta coupe de cheveux quand t'es � genoux, �a peut �tre une bonne barka qui te propose de devenir son mac.

Sans opportunit� pas de bizness.

Prenons un exemple : quand je vous propose de devenir actionnaire d'un soci�t� donbi, qui n'a pas l'ombre d'un bizness plan, pas le poil de cul d'une rentabilit� pr�visible, pas la crotte de nez d'une id�e pour g�n�rer du cash, �a c'est une opportunit�.

Apr�s, il y a des bonnes et des mauvaises opportunit�s. Mais, en g�n�ral, on ne le sait qu'apr�s. Si on le savait avant, franchement tout le monde fera du pognon comme on chie dans une couche. C'est pourquoi, il faut saisir l'opportunit�. Si on veut donc faire du bizness, il faut se serrer une opportunit� bien auch' et se la caser dans un coin pour en faire son affaire.

Mais qui dit opportunit� dit risque.

Et c'est bien l�, o� �a couille. A tout moment, tu peux te vautrer et tout ce que t'as investi (que ce soit du temps, du flouze, de l'huile de coude ou du jus de cr�ne) pour transformer ton opportunit� en jutueux biz', �a vaudrait pas plus qu'une chatte de vieille � Babylone.

H� ouais. A trop bouffer des derches, on risque de se prendre un vent en pleine face. M�me Lao Tseu, ce petit mariole, n'aurait pas dit mieux.

Donc toute opportunit� peut devenir un kretu � se torcher avec des billets de 100 ou un ketru � se torcher avec sa langue. Et c'est comme �a.

Donc si vous n'entravez et n'acceptez pas �a : l'existence d'un couple opportunit�/risque, vous n'�tes pas encore m�r pour le grand d�collage.

Ok, c'est vrai il y a bien s�r plein de m�thodes pour �valuer la pertinence d'une opportunit� et le niveau de risque mais si elles �taient efficaces �a se saurait. On en reparlera peut-�tre un jour.

Voil�, c'�tait ma premi�re le�on bizness. Un peu simpliste et brut de d�croffrage mais c'est �a la p�dagogie, on commence bas pour finir avec tout le monde qui pionce.

Maintenant, ce que je trouverais fonci�rement chanm�, c'est que ces le�ons ne soient pas � sens unique. Que �a ouvre un d�bat, qu'on �change tous, actionnaires du econsultantpointcom ou pas, sur mon bullshit du jour. Que vous ouvriez votre gueule pour donner votre point de vue, cracher votre vision, partager votre exp�rience ou sortir une bonne grosse vanne. Bref, que �a envoie un peu sur le sujet.